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Liban

Rassemblement au château de Beaufort pour commémorer la Journée de la terre

Près de 2 000 réfugiés palestiniens et sympathisants de la cause palestinienne ont pris part hier à la manifestation organisée au château de Beaufort à l’occasion de la trente-sixième commémoration de la Journée de la terre, sous haute surveillance sécuritaire.
Les manifestants, portant des drapeaux palestiniens et libanais, ceux des mouvements palestiniens et du Hezbollah libanais, ont été acheminés par bus au lieu du rassemblement à partir de plusieurs régions. Quatre rabbins étaient également présents, trois d’entre eux brandissant une pancarte sur laquelle on pouvait lire « Reject zionism and the state of Israel » (Rejetez le sionisme et l’État d’Israël), le quatrième agitant un drapeau palestinien.
Sur les banderoles installées le long de la route menant à Arnoun, le Hezbollah avait écrit « Jérusalem, nous arrivons ! » ou « La Journée de la terre est le jour de l’attachement au droit au retour » (des réfugiés palestiniens).
Les unités des FSI et de l’armée étaient déployées en force. Des fils barbelés avaient été placés autour du secteur du rassemblement, pour éviter tout éventuel débordement.
La cérémonie a débuté par une prière collective. Puis le vice-président du conseil exécutif du Hezbollah, cheikh Nabil Kaouk, a pris la parole pour affirmer que « les donnes ont changé » et que « l’ennemi » israélien « doit s’y conformer ». « Le printemps arabe n’arrivera à maturité que lorsque le printemps palestinien se sera réalisé », a-t-il poursuivi, assurant que le Hezbollah défendra toujours la Palestine « parce que, malgré les pressions et les menaces, nous formerons avec la résistance palestinienne l’équation la plus complexe et la plus forte dans la région ».
Se prononçant au nom du Hamas, Ali Baraka a souligné que « le peuple palestinien n’est plus seul, puisque sa cause est devenue internationale ». Il a par ailleurs insisté sur la nécessité de mettre un terme aux divisions palestiniennes et de restructurer l’Organisation pour la libération de la Palestine afin de « mettre au point une seule stratégie palestinienne susceptible de permettre à notre peuple de retourner » en Palestine.
Par ailleurs, le mufti de la République, cheikh Mohammad Rachid Kabbani, a déclaré à cette occasion que la Journée de la terre est « un combat qui ne prendra fin que lorsque la Palestine sera libérée de l’occupation sioniste ».
De son côté, le bureau de coordination à Saïda du courant du Futur a publié un communiqué à cette occasion estimant que la Journée de la terre « est une belle page dans la lutte historique du peuple palestinien contre l’entité sioniste ».
Rappelons que la Journée de la terre, célébrée chaque année le 30 mars par la minorité arabe d’Israël, commémore la mort en 1976 de six membres de cette communauté lors de manifestations contre la confiscation de terrains par Israël.
Le rassemblement a eu lieu sur la terrasse du site donnant sur les villes israéliennes.
(Sources : AFP et agences)
Près de 2 000 réfugiés palestiniens et sympathisants de la cause palestinienne ont pris part hier à la manifestation organisée au château de Beaufort à l’occasion de la trente-sixième commémoration de la Journée de la terre, sous haute surveillance sécuritaire.Les manifestants, portant des drapeaux palestiniens et libanais, ceux des mouvements palestiniens et du Hezbollah...

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