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Liban

Joumblatt au Quai d’Orsay : Juppé n’a jamais cru à la légende de Bachar le réformateur

« Alain Juppé est l’un des rares hommes politiques occidentaux, sinon le seul, à ne pas croire à la légende d’un Bachar el-Assad réformateur », a déclaré hier le chef du Parti socialiste progressite, Walid Joumblatt, à l’issue d’un entretien au Quai d’Orsay avec le ministre français des Affaires étrangères et européennes.
Le chef de la diplomatie française avait reçu le chef du PSP juste avant son départ pour une visite officielle au Maroc.
Après la réunion du Quai d’Orsay, le leader libanais – rentré la veille de Londres où il s’était entretenu avec le ministre britannique des Affaires étrangères, William Haig – a déclaré : « Nous avons discuté avec M. Juppé du dossier syrien et de ses répercussions sur la situation au Liban. Nous avons insisté sur la nécessité de défendre les réfugiés syriens qui s’enfuient au Liban. Nous avons aussi demandé que le Liban se conforme aux positions internationales à l’égard de ces personnes qui fuient les violences des autorités syriennes. »
M. Joumblatt a poursuivi : « Il faut insister pour que tout le soutien nécessaire soit apporté à ces réfugiés car certaines fractions libanaises proches du régime syrien hésitent à les aider. »
On apprend par ailleurs que MM. Juppé et Joumblatt ont appelé les services libanais de sécurité à ne pas livrer aux autorités syriennes les éléments de l’Armée syrienne libre et les autres activistes car ceux qui avaient été livrés au régime de Bachar el-Assad ont été condamnés à mort et exécutés.
On apprend aussi que le chef de la diplomatie française et le dirigeant libanais ont jugé nécessaire que le Liban se conforme à l’application des sanctions internationales décidées contre le régime syrien et que ces sanctions ne soient pas contournées par le moyen du Liban et avec l’aide de ce pays.
À propos de cette même rencontre franco-libanaise, les services du Quai d’Orsay ont rappelé hier soir que le président Nicolas Sarkozy avait examiné avec le Premier ministre Nagib Mikati, lors de sa récente visite en France, tous les sujets précités. Le chef de l’État français avait notamment remercié son hôte pour le rôle assumé par les autorités libanaise dans la libération des journalistes étrangers bloqués en Syrie, et en particulier notre consœur du Figaro Édith Bouvier.
« Alain Juppé est l’un des rares hommes politiques occidentaux, sinon le seul, à ne pas croire à la légende d’un Bachar el-Assad réformateur », a déclaré hier le chef du Parti socialiste progressite, Walid Joumblatt, à l’issue d’un entretien au Quai d’Orsay avec le ministre français des Affaires étrangères et européennes.Le chef de la diplomatie française avait reçu le...
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"Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, n'a jamais cru et ne croit pas à la légende d'un Bachar el-Assad réformateur" ? Comment cela est-il possible ? Un président tellement dévoué à son peuple que, secondé par son frère, le "héros" Maher, il en tue et tue et tue encore, par amour. Un président tellement généreux qu'il ordonne la rédaction d'une "réforme" constitutionnelle, la fait voter, et selon elle il fait le sacrifice le plus exemplaire, soit de rester au pouvoir encore deux ans, comme son "devoir" l'exige, et seulement un mandat de sept ans + un autre de sept ans, avec 99.99% de voix de ceux qui voteront et l'appelleront à continuer sa "mission". Demandez aux "chabbiha" de son régime au Liban si un autre chef d'Etat au monde a jamais montré une telle générosité et un tel désintéressement.

Halim Abou Chacra

23 h 30, le 08 mars 2012

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Commentaires (1)

  • "Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, n'a jamais cru et ne croit pas à la légende d'un Bachar el-Assad réformateur" ? Comment cela est-il possible ? Un président tellement dévoué à son peuple que, secondé par son frère, le "héros" Maher, il en tue et tue et tue encore, par amour. Un président tellement généreux qu'il ordonne la rédaction d'une "réforme" constitutionnelle, la fait voter, et selon elle il fait le sacrifice le plus exemplaire, soit de rester au pouvoir encore deux ans, comme son "devoir" l'exige, et seulement un mandat de sept ans + un autre de sept ans, avec 99.99% de voix de ceux qui voteront et l'appelleront à continuer sa "mission". Demandez aux "chabbiha" de son régime au Liban si un autre chef d'Etat au monde a jamais montré une telle générosité et un tel désintéressement.

    Halim Abou Chacra

    23 h 30, le 08 mars 2012

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