Rechercher
Rechercher

Liban

Michel Moawad demande que le Liban prenne langue avec le CNS et Ghalioun

Nayla Moawad introduisant le patriarche Sfeir. À l’arrière-plan, des photos géantes du président René Moawad, assassiné il y a 22 ans. Photo Hassan Assal

Le leader nordiste Michel Moawad a tendu la main hier au Conseil national syrien (CNS), porte-parole de l’opposition syrienne en exil, et à son chef, Bourhan Ghalioun, dans un geste sans précédent au sein de l’opposition libanaise.
Prenant la parole au Palais des Congrès de Dbayé, au cours d’un meeting commémorant l’assassinat de son père, René Moawad, quelques jours après son élection à la présidence de la République, il y a 22 ans, M. Moawad a affirmé que, grâce au « printemps » qui bourgeonne en Syrie, « le Liban vit les derniers effets du coup du 7 mai » perpétré par le Hezbollah.
« Le printemps arabe a besoin de nous et nous avons besoin de lui, pour rendre au Liban son identité prise en otage, a affirmé M. Moawad. Nous devons redonner leur valeur propre aux bons rapports interarabes, que le parti Baas a reniés. Il est indispensable de prendre langue avec le Conseil national syrien, tournons la page noire et entamons une nouvelle page. Bourhan Ghalioun a dit des choses importantes aujourd’hui. » Et de demander que les demandes libanaises figurent en tête de l’ordre du jour de la révolution en Syrie.
Sur sa lancée, M. Moawad a également demandé la dissolution du Conseil supérieur libano-syrien créé en vertu du traité de fraternité, de coopération et de coordination libano-syrien de 1991. Le jeune leader a plaidé, en échange, en faveur de « la neutralité positive » du Liban.
Il a également demandé aux Palestiniens de « reconnaître leurs erreurs » et de remettre leurs armes aux autorités libanaises
Sur le plan interne, M. Moawad a interpellé le Hezbollah : « Nous ne vivrons pas, à demi morts, dans votre république et dans la grande prison libanaise, a-t-il lancé au parti de Dieu. Cette équation appartient au passé, elle est tombée place de la Liberté, et nous sommes prêts à la faire tomber tous les jours, fût-ce au prix du sang. Oui au tribunal, oui à la justice, pas de légitimité sinon aux armes légitimes de l’État libanais. »
Le leader nordiste Michel Moawad a tendu la main hier au Conseil national syrien (CNS), porte-parole de l’opposition syrienne en exil, et à son chef, Bourhan Ghalioun, dans un geste sans précédent au sein de l’opposition libanaise.Prenant la parole au Palais des Congrès de Dbayé, au cours d’un meeting commémorant l’assassinat de son père, René Moawad, quelques jours...

commentaires (2)

Un jeune talentueux, intelligent et poli, qui promet beaucoup. Il ne tergiverse pas. Il dit les quatre vérités avec détermination. Le grand Cardinal et toujours Patriarche de Bkerké, en coopération avec l'actuel Patriarche Al Raï en la personne de son représentant, étaient là pour appuyer ce jeune, futur Président de République, à mon avis, bien que pas dans l'immédiat. Anastase Tsiris

Anastase Tsiris

04 h 05, le 03 décembre 2011

Tous les commentaires

Commentaires (2)

  • Un jeune talentueux, intelligent et poli, qui promet beaucoup. Il ne tergiverse pas. Il dit les quatre vérités avec détermination. Le grand Cardinal et toujours Patriarche de Bkerké, en coopération avec l'actuel Patriarche Al Raï en la personne de son représentant, étaient là pour appuyer ce jeune, futur Président de République, à mon avis, bien que pas dans l'immédiat. Anastase Tsiris

    Anastase Tsiris

    04 h 05, le 03 décembre 2011

  • - - Tiens ils est toujours là l'ancien Patriarche Cardinal ? Il fait toujours de la politique partisane ..!! quand l'actuel et vrai Patriarche des Maronites , Sa Béatitude n'en fait pas et à demandé officiellement de séparer la religion de la politique , et réussi à rassembler ses ouailles et les Libanais sur plusieurs points essentiels ..!! Pourquoi Mme Moawad n'a-t-elle pas exigé toutes ces demandes pendant qu'elle était au pouvoir siégeant à côté du Hezb au gouvernement pendant plusieurs années pour ne pas dire décennies !? Repose en Paix René et surtout , ne te retourne pas .

    JABBOUR André

    00 h 22, le 03 décembre 2011

Retour en haut