M. Ahmad Fatfat a volé au secours du chef du courant du Futur en précisant à Radio Liban libre qu’il avait tenu ces propos en question à des réponses qui lui étaient posées sur Twitter, tout en précisant que le 14 Mars n’était pas, à la base, favorable à une réélection de M. Berry à la tête de la Chambre. « Hariri s’était escrimé à convaincre les membres de son bloc de voter pour Berry en raison de l’opposition manifestée à sa réélection. Par la suite, nous avons vu comment cette personne avait politiquement poignardé l’ancien Premier ministre dans le dos », a-t-il dit.
Son collègue, Khaled Zahraman, a pour sa part pris à partie M. Ali Khreiss, à cause des propos que ce dernier avait tenus au sujet de M. Hariri. « Il semble que des parties extérieures ont dicté à ce dernier ses propos. Pourquoi sinon devait-il aborder maintenant la question de la réélection de Berry ? » s’est interrogé M. Khreiss, dans une déclaration à la même radio.
Concernant la polémique, il a souligné que ce n’est pas le bloc Berry qui l’avait commencée, ajoutant que le président de la Chambre n’a pas besoin des voix de l’opposition pour être élu. « Il a ses propres députés qui l’élisent et c’est lui qui nomme les chefs de gouvernement », selon M. Khreiss. « Nous avions amené Rafic Hariri en 1992, et c’est nous qui avions aussi amené Saad Hariri. Ceux qui pratiquent la politique de cette façon sont mesquins », a-t-il dit.
« Aucune partie extérieure ne dicte à Hariri ce qu’il a à dire », a rétorqué M. Zahraman, jugeant nécessaire d’« en finir avec les accusations de traîtrise ». Il s’est dit choqué par « les réactions inappopriées de certaines personnalités, à l’instar du député Ali Khreiss, sachant que MM. Hariri et Berry avaient tous deux tenu des propos politiques ».
Canifs,pas couteaux...canifs,et en tanak encore....
06 h 16, le 12 novembre 2011