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Liban

La polémique Berry-Hariri relayée par les seconds couteaux

Les députés proches du chef du courant du Futur, Saad Hariri, et du président de la Chambre, Nabih Berry, ont pris le relais de la polémique engagée entre les deux hommes, consécutivement aux « tweets » de M. Hariri selon lesquels les composantes du 14 Mars ne rééliraient pas Berry à la tête du Parlement si elles remportaient les élections de 2013.
M. Ahmad Fatfat a volé au secours du chef du courant du Futur en précisant à Radio Liban libre qu’il avait tenu ces propos en question à des réponses qui lui étaient posées sur Twitter, tout en précisant que le 14 Mars n’était pas, à la base, favorable à une réélection de M. Berry à la tête de la Chambre. « Hariri s’était escrimé à convaincre les membres de son bloc de voter pour Berry en raison de l’opposition manifestée à sa réélection. Par la suite, nous avons vu comment cette personne avait politiquement poignardé l’ancien Premier ministre dans le dos », a-t-il dit.
Son collègue, Khaled Zahraman, a pour sa part pris à partie M. Ali Khreiss, à cause des propos que ce dernier avait tenus au sujet de M. Hariri. « Il semble que des parties extérieures ont dicté à ce dernier ses propos. Pourquoi sinon devait-il aborder maintenant la question de la réélection de Berry ? » s’est interrogé M. Khreiss, dans une déclaration à la même radio.
Concernant la polémique, il a souligné que ce n’est pas le bloc Berry qui l’avait commencée, ajoutant que le président de la Chambre n’a pas besoin des voix de l’opposition pour être élu. « Il a ses propres députés qui l’élisent et c’est lui qui nomme les chefs de gouvernement », selon M. Khreiss. « Nous avions amené Rafic Hariri en 1992, et c’est nous qui avions aussi amené Saad Hariri. Ceux qui pratiquent la politique de cette façon sont mesquins », a-t-il dit.
« Aucune partie extérieure ne dicte à Hariri ce qu’il a à dire », a rétorqué M. Zahraman, jugeant nécessaire d’« en finir avec les accusations de traîtrise ». Il s’est dit choqué par « les réactions inappopriées de certaines personnalités, à l’instar du député Ali Khreiss, sachant que MM. Hariri et Berry avaient tous deux tenu des propos politiques ».
Les députés proches du chef du courant du Futur, Saad Hariri, et du président de la Chambre, Nabih Berry, ont pris le relais de la polémique engagée entre les deux hommes, consécutivement aux « tweets » de M. Hariri selon lesquels les composantes du 14 Mars ne rééliraient pas Berry à la tête du Parlement si elles remportaient les élections de 2013.M. Ahmad Fatfat a volé au secours...
commentaires (3)

Canifs,pas couteaux...canifs,et en tanak encore....

GEDEON Christian

06 h 16, le 12 novembre 2011

Tous les commentaires

Commentaires (3)

  • Canifs,pas couteaux...canifs,et en tanak encore....

    GEDEON Christian

    06 h 16, le 12 novembre 2011

  • Chaque communauté a le droit de choisir et de nommer son Élu : Les Chrétiens le Leur pour la Présidence de la République. Les Chiites le Leur pour la Présidence du Parlement ( comme ils l'ont, maintes fois, fait et les autres communautés l'ont accepté ). Et les Sunnites le Leur pour la Présidence du Conseil des Ministres. Un point, c'est tout ! Anastase Tsiris

    Anastase Tsiris

    02 h 52, le 12 novembre 2011

  • - - Que ça soit la nomination de Hariri père ou fils au poste de PM , celles-ci n'auraient jamais pu avoir lieu , sans l'accord et la bénédiction Chiite , donc de Berry et du Sayed , qui détiennent en totalité et sans faille , la voix Chiite , qui reste indispensable à tout changement ou désignation au pays d'Alice ! D'ailleurs on voit " aujourd'hui " les résultats des décisions prises par le gouvernement Siniora à l'époque , où les Chiites boudaient ou étaient exclus du gouvernement (...) !! Pour ce qui est de la réélection de Berry , ils auront le temps de le regretter en 2013 , quand ils verront qui va lui succéder au perchoir , celui qui ne sera pas leur candidat of course !! Mais çà , c'est une autre histoire .. PS : Je ne savais pas que le député Fatfat était un second couteau !! En tout cas , nous avons pris note .

    JABBOUR André

    02 h 02, le 12 novembre 2011

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