Le lendemain, c’est en chansons que le festival se poursuit, avec trois groupes connus par la jeune scène libanaise. Le premier, Cam Labithna, a repris des classiques arabes et espagnols comme Al-Helwa Di, Bamboleo, ou encore une reprise de I Did It My Way. Toujours avec un timbre latino, les trois guitares et la percussion du groupe ont interpreté toutes les chansons presque sans interruption, introduisant une ambiance festive. Avant que le deuxième groupe ne se produise, place à quelques petites représentations : un orchestre d’adolescents, une troupe de dabké et une démonstration de ubound (danse sur trampoline). Ce fut ensuite au tour de Hat LanShouf, un groupe composé de six membres interprétant leurs chansons originales conçues par le pianiste Yazan al-Hajiri. Les nombreux instruments (cor, accordéon, ukulélé, batterie, basse électrique, piano) se sont accordés dans un ensemble de genres musicaux guidés par le chanteur, aux longs cheveux frisés, Amr Alsafadi. Par son énergie débordante, il a entraîné le public dans ses chansons avec des cris rythmés. Enfin, les amateurs de rock on été comblés avec le dernier groupe : Tanjaret Daghet. Composé de deux guitares et d’une batterie, le trio est devenu une référence du rock arabe. Leur arrivée sur scène a provoqué un vent d’enthousiasme au sein du public qui a dansé au rythme effréné des chansons.
Les initiatives comme le Beirut Street Festival permettent à la scène libanaise d’agrandir son public et c’est un pari réussi pour ce concert qui a su montrer l’éclectisme de cette dernière.
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