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Culture

Brèves

« 52 Weeks » d’interventions artistiques en faveur des travailleurs étrangers d’Abou Dhabi
Lancement à New York de « 52 Weeks », une suite d’interventions artistiques programmées sur un an en faveur des travailleurs migrants de l’île de Saadiyat à Abou Dhabi.
Initiée par Gulf Labor, une coalition d’artistes, intellectuels et activistes de différentes nationalités qui soutiennent cette cause depuis 2011, «52 Weeks» vise à mettre en lumière les déplorables conditions de vie et de travail de la main-d’œuvre étrangère qui participe à l’édification des institutions culturelles d’Abou Dhabi. À savoir, le Musée Guggenheim, l’antenne du Louvre, ainsi que le Musée national cheikh Zayed (en collaboration avec le British Museum). Et cela à travers les textes, œuvres ou performances des membres de ce regroupement de niveau international. Ces derniers manifesteront ainsi successivement tout au long des 52 semaines à venir leur engagement en faveur des droits de ces travailleurs. Parmi les contributeurs à cette cause on signale de grands noms de l’art conceptuel dont: Doug Ashford, Doris Bittar, Sam Durant, Hans Haacke, Yto Barrada, Naeem Mohaiemen, Joyce Salloum, Gregory Sholette ou encore Walid Raad. Lequel, dans une déclaration publiée à cette occasion, affirme : « Si le Guggenheim, le Louvre et le TDIC (Tourism, Development & Investment Company) d’Abou Dhabi avaient dépensé autant d’énergie et de moyens à sauvegarder les droits des ouvriers qui travaillent à la construction des bâtiments et musées de l’île de Saadiyat que ce qu’ils ont mis dans le recrutement des architectes stars, la construction de merveilles techniques et l’achat de pièces artistiques de haut vol, leurs prétentions d’édification des meilleures infrastructures muséales au monde seraient alors plus que des mots en l’air.»

La nouvelle pièce de Betty Taoutel au Festival du monde arabe de Montréal
Décidément, jamais en panne d’inspiration, Betty Taoutel signe déjà une nouvelle pièce, Passeport n° 10 452, qu’elle présentera, avant Beyrouth, au Canada, le 3 novembre en version française, dans le cadre du Festival du monde arabe de Montréal.
L’auteure, metteuse en scène et comédienne interpréte elle-même, avec la participation de Hagop Der Ghougassian, cette «histoire d’un passeport condamné à l’exil...» qu’elle a évidemment imaginée à partir de la situation de ces Libanais devenus, suite à 30 ans de guerre et une instabilité chronique, grands demandeurs de passeports étrangers.
Un sujet poignant que Betty Taoutel traite évidemment avec beaucoup d’humour. Et qu’elle jouera à Beyrouth au théâtre Monnot à partir du 6 février 2014, en version libanaise. C’est-à-dire bilingue, français et arabe.
« 52 Weeks » d’interventions artistiques en faveur des travailleurs étrangers d’Abou DhabiLancement à New York de « 52 Weeks », une suite d’interventions artistiques programmées sur un an en faveur des travailleurs migrants de l’île de Saadiyat à Abou Dhabi. Initiée par Gulf Labor, une coalition d’artistes, intellectuels et activistes de différentes nationalités qui...

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