Le chef du PSP, Walid Joumblatt, a lancé hier une mise en garde contre toute « sectarisation » ou « confessionnalisation » des services de sécurité, « derniers remparts de l’enceinte du temple qui s’effondre ».
Pour M. Joumblatt, qui s’exprimait dans le cadre de sa contribution hebdomadaire à l’organe de son parti, al-Anba’, les services de sécurité « s’efforcent de faire leur devoir de la meilleure façon possible en dépit des profondes divisions politiques et de la tension sur le terrain dans plusieurs régions ».
« Voilà pourquoi il est aujourd’hui plus que jamais nécessaire de soutenir ces services et de s’abstenir de multiplier les fausses accusations à leur encontre », ajoute-t-il.
Le chef du PSP réagissait manifestement aux propos tenus par les proches des otages libanais de Aazaz, qui avaient dénié toute confiance aux SR des FSI et exigé la relaxe de l’un des leurs arrêté par ce service dans le cadre de l’enquête sur le rapt des deux pilotes turcs.
M. Joumblatt condamne par ailleurs ce rapt et dénonce tout laxisme dans la sanction de ce type d’affaire, estimant que cela est « le prélude au règne de la loi de la jungle ».
Il en profite pour égratigner « certaines puissances régionales » qui, comme l’Iran, obtiennent « facilement » la libération de leurs otages retenus en Syrie, « contrairement à ce qui se passe pour les otages libanais ». Selon lui, cela démontre que « ces États ne se mobilisent que lorsque leurs intérêts directs sont en jeu et non pas ceux de leurs alliés (libanais) ».
Sur l’embuscade de dimanche dans la Békaa, le chef du PSP fustige à la fois l’attaque contre le convoi de Ersal et l’impunité qui a sévi après l’agression contre l’armée libanaise dans cette bourgade il y a plusieurs mois.
Enfin, au sujet du gouvernement, il critique ceux qui, en dépit de la dégradation du climat sécuritaire dans le pays, « continuent de philosopher autour de la forme du prochain cabinet ». « Ne serait-il pas préférable de mettre sur pied un gouvernement qui régulerait les désaccords politiques et s’efforcerait de lutter contre la détérioration de l’état de sécurité et le recul économique ? » s’interroge-t-il.
Derniers remparts de l'enceinte du temple qui s'effondre dit il ! quelle belle expression ...! je dirais aussi ....le château de cartes biseautées .... qui ne supportera pas la tempête...c'est juste un peu plus pessimiste ou réaliste ...? ca dépendra de la force du vent....!
09 h 31, le 13 août 2013