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Liban

Le Futur réaffirme son « entière partialité » aux côtés de l’État et de la troupe

La réunion du bloc parlementaire du Futur.Photo Dalati et Nohra

Le bloc parlementaire du Futur a saisi l’occasion de la fête de l’Armée, le 1er août, pour réaffirmer son soutien total à l’État et à l’institution militaire.
Réunis comme chaque mardi, les députés du bloc ont affirmé dans un communiqué leur « entière partialité aux côtés de l’État libanais et de ses institutions constitutionnelles et sécuritaires, à commencer par l’armée libanaise ».
Selon le communiqué, ce soutien vaut pour « la défense de l’indépendance, de la sécurité nationale et des intérêts supérieurs du pays, tant face à l’ennemi israélien que contre toute autre agression contre la souveraineté libanaise quelle que soit sa provenance ». Pour le bloc, « le rôle de l’armée dans l’application de la loi avec justice revêt une importance redoublée dans les circonstances actuelles, à l’ombre du développement des phénomènes extraétatiques ». Et si de tels phénomènes ont pris de l’ampleur, c’est, selon les députés du Futur, en raison de « l’étalement milicien du Hezbollah, qui a donné naissance à des organisations et des boutiques armées parallèles déployées dans les régions libanaises sous divers prétextes et appellations ».
Sur un autre plan, le bloc critique « l’insistance » du président de la Chambre, Nabih Berry, à maintenir l’ordre du jour contesté qui a mené au boycottage des séances parlementaires qu’il avait convoquées. Selon le texte, cet ordre du jour n’est guère justifié par la nécessité à l’ombre d’un gouvernement d’expédition des affaires courantes, comme cela devrait être le cas. « On cherche par là à consacrer un pouvoir d’Assemblée et des us inacceptables », souligne le bloc.
Les députés du Futur s’en prennent par ailleurs de manière implicite au chef du CPL, le général Michel Aoun. Ils se disent « surpris par les positions adoptées par certaines parties qui prétendent être attachées aux institutions et à la loi alors qu’elles ont contribué et contribuent toujours à couvrir les violations de la Constitution, les coups portés à l’État et à son prestige, la corruption rampante et les atteintes répétées à la souveraineté ».
« Ce sont ces mêmes parties qui couvrent les pratiques de partis armés et d’autres factions locales ainsi que d’États qui violent la souveraineté libanaise », ajoute le texte, estimant que « les larmes de crocodile versées sur les atteintes à la Constitution sont devenues un spectacle ennuyeux qui cachent des ambitions personnelles que nul n’ignore désormais ».
Le bloc parlementaire du Futur a saisi l’occasion de la fête de l’Armée, le 1er août, pour réaffirmer son soutien total à l’État et à l’institution militaire.Réunis comme chaque mardi, les députés du bloc ont affirmé dans un communiqué leur « entière partialité aux côtés de l’État libanais et de ses institutions constitutionnelles et sécuritaires, à commencer par...
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