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Liban

Saïda se remet des violences : nettoyage des rues dans un ras-le-bol général

Le président du conseil municipal de Saïda, Mohammad al-Saoudi, inspectant les rues de Abra en compagnie de Ali Dali Balta, membre du conseil. Photo Ahmad Mantache

La vie à Saïda a repris son cours presque normal en fin de semaine. Les traces des violences ont été dégagées en gros, notamment les barricades, les charges explosives et les munitions laissées par les combattants. Seuls persistent, très visibles, les dégâts matériels dans les bâtiments de Abra, dont certains devenus des ruines. L’armée a permis à la plupart des habitants du quartier de se rendre à leurs habitations et d’en inspecter les dégâts. Le commissaire du gouvernement près le tribunal militaire, le juge Sakr Sakr, a remis les quatre bâtiments situés à l’intérieur du quartier général d’el-Assir à leurs propriétaires – y compris l’appartement d’el-Assir –, remettant en outre la mosquée Bilal ben Rabah à la disposition de Dar el-Fatwa. Mais l’armée continue d’imposer une interdiction d’accès à certains appartements, sur ordre du parquet militaire, le temps d’achever le travail de sécurisation militaire mené au niveau de ces habitations, qui avaient été occupées par des partisans de cheikh Ahmad el-Assir.
La réhabilitation de demeures endommagées s’annonce en tout cas longue. Alors que les pelleteuses et les tracteurs (envoyés par les municipalités de Saïda et Abra, en partenariat avec la Fédération des municipalités de Saïda et de Zahrani) ont travaillé sans interruption en fin de semaine pour balayer les rues des décombres et des débris de verres et de pierres, mais aussi des carcasses de véhicules, autour de la mosquée Bilal ben Rabah, certains habitants venus inspecter leurs appartements ont déploré la gravité des dégâts. « Nous vivons là depuis plusieurs décennies, il ne reste rien de notre demeure » est une expression récurrente. Le président du conseil municipal de Saïda, Mohammad al-Saoudi, avait annoncé samedi l’ouverture à Abra d’un bureau d’enregistrement des personnes dont les biens ont subi des dégâts matériels ; ce bureau a déjà procédé hier à plus de 170 enregistrements.

« C’en est fini de la peur... »
La société civile a également pris l’initiative de balayer les débris résultant des violences à Saïda. Des dizaines de jeunes militants, tous habitant Saïda et ses environs, gantés et armés de balais, ont entamé hier une campagne globale de nettoyage des rues de Abra, sous le slogan « Y en marre de la peur » (Bikaffi khof). La campagne vise également à aider les habitants à reprendre leur vie normale et s’accompagne d’une pétition qui réaffirme le droit à vivre en paix. « Nous sommes tous des activistes venus lancer un cri à tous les Libanais : ce qui s’est passé à Saïda nest pas représentatif de ses habitants et ne reflète pas notre culture », a affirmé notamment la responsable de la campagne, Hiba Habibé.
S’agissant enfin de l’enquête préliminaire prise en charge par le juge Sakr Sakr sur les combats entre l’armée et les militants de Assir, 29 des personnes appréhendées ont été relâchées samedi, faisant grimper à 101 le nombre de détenus relâchés. Les autorités retiennent toujours 40 détenus suspectés d’avoir participé aux combats.

 

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commentaires (1)

Les apparts chiites ont été remis à l'armée et un sympathisant du hezb a été arrété , des étrangers salafowahaboqataroetcmachinchoettecanibal ont été arrété et le wazwaz dégusé en burqa est allé rejoindre en ambulance ,le camp palestinien qui ne sait pas comment faire s'en débarrasser, parce qu'il faudra qu'au bout du compte il soit livré à l'armée, jugé et condamné pour avoir froidement et lachement tiré sur la troupe. Ceux qui le balanceront seront les plus proches de lui, vous verrez !

Jaber Kamel

13 h 21, le 01 juillet 2013

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Commentaires (1)

  • Les apparts chiites ont été remis à l'armée et un sympathisant du hezb a été arrété , des étrangers salafowahaboqataroetcmachinchoettecanibal ont été arrété et le wazwaz dégusé en burqa est allé rejoindre en ambulance ,le camp palestinien qui ne sait pas comment faire s'en débarrasser, parce qu'il faudra qu'au bout du compte il soit livré à l'armée, jugé et condamné pour avoir froidement et lachement tiré sur la troupe. Ceux qui le balanceront seront les plus proches de lui, vous verrez !

    Jaber Kamel

    13 h 21, le 01 juillet 2013

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