Dans le cadre de sa conférence de presse hebdomadaire à Rabieh à l’issue de la réunion de son bloc, le député a rendu hommage à l’armée, à ses 17 martyrs et « aux sages qui ont défendu » la troupe. « Nous n’accepterons pas que les sunnites se séparent de cette institution. Nul n’a le pouvoir de le faire, d’ailleurs », a-t-il indiqué, soulignant que « l’agression contre l’armée était planifiée » et que « les partisans d’Ahmad el-Assir étaient prêts à une confrontation avec la troupe au sein du périmètre de sécurité » de l’imam à Abra.
« J’ai entendu la déclaration du chef du courant du Futur, Saadeddine Hariri, selon laquelle la situation est dangereuse et qu’il faudrait proroger le mandat du commandant en chef de l’armée, le général Jean Kahwagi. C’est comme si (Hariri) donnait un prétexte pour une prorogation. Les sacrifices consentis par l’armée ne sauraient être monnayés par une prorogation! » a indiqué Michel Aoun. Et d’ajouter : « Je suis contre la prorogation dans l’absolu. Nous ne voulons pas nous ingérer dans la hiérarchie de l’armée et ses lois. C’est nous les premiers à donner notre opinion concernant le commandant de l’armée ! C’est nous qui représentons les chrétiens au sein du cabinet, et nul autre que nous ! Notre décision n’est entre les mains de personne, et que personne n’essaie de nous doubler ! »
« Si le cas Assir avait été réglé au moment où ce dernier a commencé à insulter les gens, nous n’en serions pas arrivés là. Il y a eu une volonté de la part des responsables d’émousser les positions. Nous considérons que le courant du Futur est le premier responsable de ce qui s’est produit », a-t-il indiqué.
Le chef du Courant patriotique libre a par ailleurs estimé qu’il fallait « interroger les États, dont l’identité est bien connue, qui ont financé Ahmad el-Assir ». « Il y a aussi des agents locaux qui financaient (el-Assir) et l’enquête doit déterminer leur identité. Elle doit également déterminer les dessous des incidents de Nahr el-Bared », a-t-il dit, estimant que les détenus du Fateh el-Islam, qui étaient « traités royalement en prison », ont pris la fuite, ce qui avait « empêché d’en savoir grand-chose ». « Nous voulons une enquête au plus haut niveau et nous voulons savoir qui sont les accusés », a-t-il noté. « Il ne suffit pas de condamner les agresseurs de l’armée. Il faut les juger et les envoyer en prison », a ajouté M. Aoun.
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DES BONS rapports Bigaradio-bääSSyriens et/ou bääSSdiot-BossfàRiens. Le pire est que les rituelles dénonciations des "belles" âmes émanant des autoproclamés syro-réalistes, sont le plus souvent accompagnées d’hypocrites hommages du vice à la vertu ! Car, loin de se cantonner dans un "pur" cynisme qui aurait au moins le mérite d’être lui "honnête intellectuellement?" parlant, les champions de la pleutrerie des relations bääSSdiot-bossfàRiennes ne reconnaissent nullement avoir dissous les Pseudos-principes dans la strict Simili-real politique ! Les bossfàRiens Locaux vont même jusqu’à prétendre que la Couardise est encore ce qu’il y a de plus "malin" pour améliorer le sort des victimes tant en sœur-syrie qu'en "Papouasie". Car, c’est bien connu, plus on flatte, plus on amadoue ! Conséquemment, ils gobent profondément les couleuvres bääSSyriennes, tempèrent les exigences mollement morales et se rendent magnanimes par consentement mutuel du tortionnaire d'à côté. Le tout pour le plus grand "bien" des suppliciés ; eux par contre Purs Sains Syro-libanais ! Obligé yâ hassértéhhh. Et, d’ailleurs, s’ils ne le faisaient pas les BossfàRiens indigènes, d’autres s’empresseraient de le faire. Voyez leurs concurrents direct, chemises noires à col Noirci en sus Chiffonnées, qui piaffent déjà les ébaubis. Sans aucun scrupule ni aucune vergogne, les Pâmés ! En tout cas pas plus qu’eux, les Puînés....
Antoine-Serge KARAMAOUN
12 h 50, le 26 juin 2013