« La baisse des prix de l’or est un signe que les marchés se portent bien », explique Arthur Caye, un des huit associés gérants, avant de préciser qu’il y a également des facteurs techniques tels qu’une tendance au désinvestissement financier puisque les gens ont tendance à investir dans l’or considéré comme étant une valeur refuge lorsqu’ils craignent une instabilité des marchés.
Qu’en est-il des réserves en or de la Banque du Liban ?
À la quection de savoir s’il fallait vendre une partie des réserves afin de financer la dette, les experts de Lombard Odier s’accordent à dire que « les réserves en or sont là pour les coups durs ; pour assurer une sécurité en cas de nécessité absolue ». Et d’ajouter : « Au Liban, la dette est contenue. »
Au Liban, une Banque centrale compétente
Les responsables de la banque privée suisse ont tenu à mettre en avant « l’agilité des banques libanaises où on trouve beaucoup d’entrepreneurs malgré la conjoncture locale et régionale tendue, ainsi que la compétence de la BDL ». Pour M. Sader, le système bancaire libanais conserve sa place de « Suisse du Moyen-Orient couleur locale ». Il a également souligné l’importance du réseau tissé avec la diaspora libanaise qui représente 5 à 6 fois la taille de la population des résidents libanais. Pour Arnaud Leclercq, la difficulté toutefois réside dans le fait de se projeter dans l’avenir. Il indique en outre que les investisseurs libanais ont une tendance générale à être « opportunistes tout en étant conservateurs ». « Ils saisissent des opportunités ponctuelles alors qu’ils sont conservateurs sur l’ensemble de leur patrimoine », ajoute-t-il. Et M. Sader d’opiner : « Les Libanais préfèrent prendre leur profit et ne pas s’engager dans des produits bancaires où il faut un minimum de projection dans le futur. » Et de préciser qu’un comportement conservateur est relatif à la situation et à l’environnement dans lesquels se trouve l’investisseur. Les 3 experts insistent donc sur l’importance d’être à l’écoute des besoins de chacun de leurs clients ; des besoins qui diffèrent selon les régions, les conjonctures sécuritaires, etc. En somme, faire « du sur-mesure et trouver le meilleur profit qui soit adapté au profil du client ».
CONTENUE DANS LA BOITE DE PANDORE !
20 h 29, le 23 mai 2013