
Le 12 mars, la Békaa est frappée de plein fouet par une série de bombardements israéliens sur la région de Baalbeck, comme sur cette photo dans la localité de Saraïne. La veille, le jeune footballer Moustapha Gharib est tué par une frappe israélienne. Photo Matthieu Karam

Si la guerre ne s'intensifie qu'à partir de septembre, certains villages du Sud sont déjà durement touchés par l'offensive israélienne. C'est le cas de Kfar Kila, dans le caza de Marjeyoun, sur cette photo prise en juillet. Photo Mohammad Yassine

Deux mois plus tard, le 27 septembre, le conflit prend une toute autre tournure, lorsqu'aux alentours de 18h, une série de frappes israéliennes massives cible le quartier de Haret Hreik, dans la banlieue sud de Beyrouth. L'attaque tue le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, chef du parti chiite sans interruption depuis 1992. Photo Mohammad Yassine

Dans les jours qui suivent, les bombardements israéliens ne cessent de s'intensifier. Malgré tout, la compagnie libanaise Middle East Airlines continue de desservir l'aéroport de Beyrouth. Ses avions décollent et atterrissent parfois à quelques centaines de mètres des obus qui pleuvent. Photo Mohammad Yassine

Dans les quartiers de la banlieue sud de Beyrouth qui jouxtent l'aéroport, certains profitent de la moindre accalmie pour inspecter leurs appartements. Ou ce qu'il en reste. Ici, une femme marche devant les décombres, dans le quartier Sainte-Thérèse de Hadath. Photo Mohammad Yassine

Ceux qui ont tout perdu et qui ne peuvent se permettre de payer un loyer se retrouvent souvent à dormir dans la rue. Fin octobre, la plage de Ramlet el-Baïda, à Beyrouth, était bondée de tentes de déplacés. Photo Matthieu Karam

Certains n'ont même pas les moyens de s'offrir une bâche pour se protéger du froid matinal. Ils dorment à même le sol, sous une couette, ou dans leur voiture. Photo Matthieu Karam

Durant les jours suivants, l'aviation israélienne poursuit sa campagne de bombardements féroces. Ici, un immeuble est touché de plein fouet par une bombe, sur la route de l'aéroport, le 16 novembre. Photo Mohammad Yassine

Le lendemain, c'est le quartier de Basta el-Faouqa, situé au cœur de Beyrouth, qui est frappé pour la seconde fois. Un massacre qui fauche la vie d'une trentaine de personnes et engloutit plusieurs immeubles résidentiels. Photo Matthieu Karam

Le 25 novembre, un missile israélien éventre un immeuble dans le quartier de Chiyah, dans la banlieue sud. Photo Mohammad Yassine

Le lendemain, les informations faisant état d'un cessez-le-feu de 60 jours se précisent : la trêve est imminente. Quelques heures avant la suspension des hostilités, l'armée israélienne bombarde massivement le pays, capitale et banlieue incluses. Photo Mohammad Yassine

Le 27 novembre, aux premières heures du matin, des milliers de Libanais se mettent en route : direction la banlieue sud en ruines. Cela n'empêche pas les partisans du Hezbollah de parader, portraits de Hassan Nasrallah dans une main, le signe de la victoire avec l'autre. Photo Mohammad Yassine

Sur l'autoroute qui mène vers le Liban-Sud, des dizaines de voitures se dirigent vers les villes et villages qui étaient devenus invivables depuis l'intensification des bombardements. Sur le toit des véhicules, des matelas et quelques affaires. Un grand sourire sur le visage de certains, les traits tirés sur d'autres. Photo Matthieu Karam

Sur place, l'étendue des dégâts est choquante. Comme ici, dans la ville de Tyr le 27 novembre, où des quartiers entiers ont été dévastés. Photo Matthieu Karam

Plus à l'Est, à Nabatiyé, la ville-martyre panse ses plaies, le 29 novembre, entre les ruines de son souk historique et ses magasins éventrés. Photo Matthieu Karam

La Békaa, aussi, a payé un lourd prix. A quelques dizaines de mètres des temples de Baalbeck, les bombes israéliennes ont occasionné d'importants dégâts. Photo Mohammad Yassine

A la veille de Noël, certains tentent comme ils peuvent de célébrer les fêtes. Même s'il s'agit de le faire avec un petit sapin au milieu des ruines, comme ici, au sein de l'église Saint-Georges de Derdghaya, au Liban-Sud, le 23 décembre. Photo Matthieu Karam