« L’armée ripostera à toute source de tirs », avertit Charbel

« L’armée et les FSI ont des instructions très précises pour arrêter toute personne armée et pour riposter immédiatement à n’importe quelle source de tirs », a déclaré le ministre de l’Intérieur, Marwan Charbel, au terme d’une réunion du conseil central régional de sécurité à Saïda. Celle-ci s’est tenue au sérail de la ville à la demande expresse du chef du gouvernement, Nagib Mikati, en présence du mohafez du Liban-Sud, Nicolas Abou Khater, du procureur général près la cour d’appel du Liban-Sud, Samir Hajj, du commandant de la région sud au sein des FSI, le général Tarek Abdallah, du chef des services de renseignements militaires au Sud, le général Ali Chahrour, et plusieurs autres officiers.

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Pressé de questions par la presse, M. Charbel a annoncé deux décisions : la première concerne l’ouverture d’une enquête « sérieuse » par le parquet au sujet des tirs, « pour que leurs auteurs soient arrêtés », et la deuxième se rapporte aux mesures de sécurité imminentes à appliquer ». « J’ai demandé aux services de sécurité d’étudier la possibilité d’établir une zone militaire (à Saïda). Il m’est important de faire en sorte qu’il n’y ait pas de discorde à Saïda réputée pour sa diversité communautaire et politique, surtout en présence des camps palestiniens », a-t-il dit en faisant remarquer que « toutes les parties sont conscientes de la gravité de la situation ». Il a précisé que l’établissement d’une zone militaire nécessite une décision politique du Conseil des ministres, affirmant vouloir soumettre cette question à la prochaine réunion du gouvernement.

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Prié de dire s’il considère l’entrée de cheikh Ahmad el-Assir à Hay al-Taamir comme un acte provocateur, le ministre a répondu : « Il n’y a pas de régions closes ou des chasses-gardées au Liban. » Il n’a pas voulu commenter cependant l’incident, avant d’indiquer, en réponse à une question, que Loubnan el-Izza, tué au cours des accrochages, n’est pas un garde du corps mais un sympathisant de cheikh al-Assir.