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Liban - Communautés

Assises chrétiennes élargies en gestation à l’initiative de Bkerké

Le patriarche Raï se prépare à lancer une initiative en vue de pousser les chrétiens de tous bords à participer au dialogue.

Mgr Raï accueillant l’ambassadeur d’Arabie saoudite. Photos Émile Eid

« La stabilité ne sera pas touchée », comme certains le redoutent, a affirmé hier le général Michel Aoun, après avoir rencontré le patriarche Raï, qu’il était venu féliciter pour sa barrette de cardinal.
« Nous sommes d’accord sur les moyens de régler la crise » politique interne, a ajouté le chef du Courant patriotique libre, dans le souci de rassurer la population.
« La tension monte ou baisse en fonction des discours », a-t-il noté ironiquement. Pressé de dire si un plan de règlement de la crise avait été envisagé avec le patriarche, le chef du CPL l’a confirmé, tout en ajoutant : « C’est le patriarche qui prendra l’initiative sur laquelle nous nous sommes entendus. »
Et d’ajouter que ce sera au chef de l’Église maronite de s’en ouvrir à l’opinion et que, le cas échéant, « il ne sera pas avare de mots ».
Pour sa part, Michel Aoun a affirmé qu’ « il ne s’exprimera sur la question qu’après avoir consulté toutes les parties ».
Le général Aoun n’a pas voulu préciser si, par ces termes, il signifiait aussi des membres de l’opposition. Mais il a laissé entendre que les parties concernées défileront dans les prochains jours à Bkerké, à moins que, comme M. Fouad Siniora, elles ne l’aient déjà fait.
On estime, de source généralement informée, que l’initiative en question consisterait à appeler à la tenue d’assises chrétiennes élargies à Bkerké. Le patriarche devrait appeler à cette occasion les chrétiens à prendre part au dialogue national.

L’ambassadeur saoudien
Par ailleurs, le siège patriarcal ne désemplit pas des visiteurs venus féliciter le nouveau cardinal pour sa désignation. Au nombre des visiteurs, hier, l’ambassadeur d’Arabie saoudite, Ali Awad Assiri, le directeur des services de renseignements de l’armée, le général Edmond Fadel, le magistrat Rachid Mezher, le ministre de la Défense nationale, Fayez Ghosn, l’ancien ministre Farès Boueiz et le doyen de l’Université libanaise, Adnan Sayed Hussein.
 « La place de Bkerké est prépondérante et nous rendons hommage à sa modération, sa sagesse et au message qui est le sien », a dit l’ambassadeur wahhabite sur le perron du patriarcat.
« La stabilité ne sera pas touchée », comme certains le redoutent, a affirmé hier le général Michel Aoun, après avoir rencontré le patriarche Raï, qu’il était venu féliciter pour sa barrette de cardinal. « Nous sommes d’accord sur les moyens de régler la crise » politique interne, a ajouté le chef du Courant patriotique libre, dans le souci de rassurer la population.« La...

commentaires (4)

Heureusement que l'ambassadeur bensaoud porte le nom de Assiri, on l'aurait confondu avec un certain Assir, un guignol de chez nous en mal de reconnaissance dans sa propre sommunauté. Mille fois merci Monseigneur pour votre patience et votre clairvoyance.

Jaber Kamel

09 h 01, le 09 novembre 2012

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Commentaires (4)

  • Heureusement que l'ambassadeur bensaoud porte le nom de Assiri, on l'aurait confondu avec un certain Assir, un guignol de chez nous en mal de reconnaissance dans sa propre sommunauté. Mille fois merci Monseigneur pour votre patience et votre clairvoyance.

    Jaber Kamel

    09 h 01, le 09 novembre 2012

  • N'EST-CE PAS le MÊME, Ce Adnan Sayed HUSSEÏN qui avait fait FAUX.... BOND au PRÉSIDENT SLEÏMAN ?!

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    05 h 46, le 09 novembre 2012

  • J'aurais préféré entendre : ASSISES CHRÉTIENNO-MUSULMANES, ou NATIONALES... pour discuter de l'AVENIR DU PAYS, et après, KIL WAHAD I LIM CHAMLOU... pour exécuter ce qui serait convenu...

    SAKR LEBNAN

    04 h 01, le 09 novembre 2012

  • Adnan Sayed Hussein est le recteur de l'UL et non pas le doyen.

    Chadarev

    01 h 44, le 09 novembre 2012

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