Le garde du corps de Farid Habib grièvement blessé par des éléments armés à Kousba

Dans la nuit de mardi, des inconnus ont ouvert le feu sur Élias Nicolas Habib, garde du corps et chauffeur de M. Farid Habib, membre du bloc des Forces libanaises, devant sa maison à Kousba, au Liban-Nord. Élias Habib, dont le corps a été transpercé par trois balles, a été transporté dans un état critique à l’hôpital Saint-Louis à Maameltein, où il a été opéré. En soirée, son état était toujours stable.
« La sécurité à l’amiable n’est plus admissible », a déclaré M. Farid Habib à la suite de cette agression. Le député FL a affirmé dans ce cadre qu’une « enquête a été ouverte » et que « la coordination est totale avec les forces sécuritaires et l’armée pour dévoiler les dessous de l’incident ».
Dans une interview accordée à la LBC, M. Farid Habib a affirmé qu’il « n’accusait personne ». « Kousba devrait être l’une des régions les plus sûres au Liban, puisque c’est la ville du ministre de la Défense, Fayez Ghosn, a-t-il ajouté. L’État ne maîtrise pas la sécurité », a déploré M. Habib, relevant que « l’anarchie sécuritaire est le résultat de l’expansion des îlots sécuritaires partout ».
Le courant des Marada du député Sleimane Frangié a dénoncé l’incident, appelant les services de sécurité à « mener une enquête rapide et transparente pour dévoiler l’identité des malfaiteurs et adopter les mesures judiciaires adéquates ». Dans un communiqué, les Marada ont appelé à « couper l’herbe sous les pieds des fauteurs de troubles ». Et de mettre en garde contre « une troisième faction qui œuvre à provoquer des dissensions entre chrétiens sur la scène libanaise ».
Saluant le communiqué du courant des Marada, le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, a qualifié l’incident de « dangereux », appelant tous les partis de la région à « signaler l’identité de tout membre de leur mouvement qui serait impliqué dans l’incident et de le livrer aux services de sécurité pour renforcer la démocratie dans la vie politique ».