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Liban

TSL : Geagea met en pièces les insinuations de l’opposition sur un compromis en faveur du Hezb et du 8 Mars

Le président du conseil exécutif des Forces libanaises, Samir Gagea, a mis en pièces hier la stratégie de manipulation de l'opinion mise en place par le Hezbollah et l'opposition pour faire croire à l'imminence d'un compromis qui serait à leur avantage et dont les deux temps seraient : renoncement par Saad Hariri au TSL et formation d'un nouveau gouvernement dont seraient écartés les Forces libanaises et les Kataëb.
Pour Samir Geagea, ce scénario risible n'est que du « wishful thinking », ou de l'intoxication médiatique. « Il y a au sein de notre majorité deux lignes rouges, a-t-il dit, le TSL et la présidence du Conseil. »
Pour le chef des Forces libanaises, le principal souci de l'Arabie saoudite est la préservation de la stabilité au Liban, et les responsables du royaume ne cessent de pousser les Libanais à dialoguer entre eux.
M. Geagea a catégoriquement démenti l'existence de deux centres de décision en Arabie saoudite.
Le chef des FL a déploré la rigidité politique du régime syrien qui, depuis 2005, n'a pas évolué et continue de traiter cavalièrement avec les responsables libanais. « La Syrie se trouve toujours là où nous l'avons laissée en 2005 », a-t-il jugé, comme le prouvent les mandats d'arrêt délivrés à l'encontre des responsables libanais et la position qu'elle a adoptée à l'égard des armes palestiniennes en dehors des camps.
Geagea a affirmé par ailleurs ne pas craindre des troubles à large échelle, notamment du Hezbollah, après la parution de l'acte d'accusation, dont il a affirmé « ignorer la date ».
La situation actuelle est tout à fait différente de ce qu'elle était le 7 mai 2008, a-t-il affirmé. Aujourd'hui, il y a un minimum d'État, le président et vingt ministres tiennent à tout prix à la préservation de la paix civile, et le général Kahwagi, qui « n'a pas de zone grise », est tout à fait prêt à obéir aux ordres de l'autorité politique.

La Syrie, Zawahri et la proposition Harb
Concernant les attentats en Irak et en Égypte, M. Geagea a invité le monde arabe, et les chrétiens en particulier, à ne pas faire le jeu d'el-Qaëda qui, de toute évidence, joue sur la fibre confessionnelle pour créer une polarisation entre chrétiens et musulmans à l'échelle mondiale. Mais il a invité aussi la Ligue arabe et les régimes concernés à faire de la sécurité des communautés chrétiennes leur priorité. « N'oublions pas qu'Ayman el-Zawahiri est égyptien et sait très bien l'impact que ces actes ont sur sa société », a-t-il remarqué. « Si la Syrie n'a pas peur des groupes terroristes, c'est qu'il existe entre elle et eux des échanges de services », a-t-il dit.

Au sujet de la proposition de loi de Boutros Harb visant à contrôler la vente de biens-fonds entre chrétiens et musulmans, M. Geagea, sans être « ni pour ni contre », a appelé les opposants à s'informer sur les véritables motifs d'une telle dérogation constitutionnelle. « L'inquiétude est grande au sein des communautés chrétiennes, toutes tendances confondues, et nous devons trouver le moyen d'y répondre », a-t-il jugé, précisant que des fonds énormes sont investis dans des transactions foncières anormales.
Mais, a-t-il estimé, « le principal danger qui menace les chrétiens vient des chrétiens eux-mêmes ».
Le président du conseil exécutif des Forces libanaises, Samir Gagea, a mis en pièces hier la stratégie de manipulation de l'opinion mise en place par le Hezbollah et l'opposition pour faire croire à l'imminence d'un compromis qui serait à leur avantage et dont les deux temps seraient : renoncement par Saad Hariri au TSL et formation d'un nouveau gouvernement dont seraient écartés les...

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