La conférence de presse s'est tenue en présence de l'ambassadrice du Canada Hillary Childs-Adams, l'ambassadeur de l'Autorité palestinienne Abdallah Abdallah, des représentants des factions palestiniennes au Liban ainsi que plusieurs autres personnalités concernées.
M. Mitri a souligné le fait qu'il faut confirmer les droits humanitaires et civils des Palestiniens, qui subissent une double discrimination : en tant qu'étrangers et parce qu'ils ne sont pas traités comme le reste des étrangers. D'autre part, il a plaidé pour un changement dans l'approche adoptée envers cette question qui, généralement, s'accompagne d'une peur de l'implantation. « Les Palestiniens au Liban ne sont pas un fardeau, et il faut le prouver », a-t-il dit. Il a estimé qu'il s'agit de pourvoir le ministre du Travail en données montrant que les emplois des Palestiniens ne menacent pas l'intérêt des travailleurs libanais. « Il faut collaborer ensemble pour que la communauté internationale honore ses engagements vis-à-vis d'eux », a-t-il ajouté.
M. Abdallah, pour sa part, a rendu hommage aux derniers efforts pour confirmer les droits civils des Palestiniens au Liban, déplorant que 66 % d'entre eux vivent sous le seuil de la pauvreté et 95 % soient sans Sécurité sociale, suivant une récente étude de l'AUB. Il a insisté sur le rôle de la communauté internationale vis-à-vis des Palestiniens, soulignant que « le pays hôte n'est pas supposé assumer un fardeau économique supplémentaire, mais il se doit de créer les lois pour rendre leur vie plus facile ». Il a conclu que « l'adoption par le Parlement du droit de travail pour les Palestiniens requiert un suivi de l'accord sur le mécanisme d'application ».
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