Faits et méfaits

Deux Syriens arrêtés à l'aéroport pour trafic de substance illicite

Deux ressortissants syriens, une femme, M.K., âgée de 50 ans, et son fils, I.K., âgé de 30 ans, ont été arrêtés hier par la police à l'aéroport Rafic Hariri de Beyrouth. Ils essayaient de prendre l'avion pour Khartoum, capitale du Soudan, alors qu'ils transportaient dans leurs valises 18 kilogrammes d'amphétamines. La substance illicite était dissimulée dans les valises. En fait, chaque valise disposait d'un double fond conçu spécialement pour le trafic. La femme et son fils ne disposaient pas de billets d'avion. Ils attendaient une personne qui devait les leur livrer à l'aéroport, mais cette personne n'est jamais venue.
Les deux malfaiteurs ont été remis au bureau de lutte contre la drogue. L'enquête se poursuit.

Enlèvement à Baalbeck

Dans la nuit de dimanche à lundi, une rixe a éclaté à Baalbeck devant le sérail de la ville. Elle a opposé deux frères, M.R. et Y.R., et leurs amis à une autre bande. Des armes automatiques ont été utilisées et A.A., âgé de 26 ans, a été enlevé. Il a été placé dans le coffre d'une Range Rover puis transporté dans le jurd, où il a été roué de coups de crosse et laissé seul en pleine nature. Ce n'est qu'à l'aube que la victime a réussi à appeler ses proches. Il a été transporté à l'hôpital Dar el-Amal, souffrant de blessures et de fractures.
A.A. a fait une déposition auprès de la police, qui cherche toujours les agresseurs. L'enquête a démontré que l'incident était d'ordre personnel et lié à des contentieux financiers.

Vols à Sin el-Fil et Tripoli

Trois inconnus à bord d'une BMW ont volé, dans la nuit de dimanche à lundi à Sin el-Fil, le ressortissant égyptien Mansour Mohammad, 40 ans, qui travaille dans une station d'essence. Bardés d'armes, les trois malfaiteurs ont volé 500 000 livres constituant les bénéfices nocturnes de la station d'essence avant de prendre la fuite.
À Tripoli, des inconnus ont réussi à voler une Mercedes 280, modèle 1979, appartenant à Amina Ghiyé.

Un article d'« an-Nahar » transmis au parquet

Le ministre de la Justice, Ibrahim Najjar, a transmis au parquet un article publié par notre confrère an-Nahar, le considérant comme une note d'information et demandant d'ouvrir une enquête sur le sujet traité par le texte.
Publié dans le courrier des lecteurs d'an-Nahar, l'article est intitulé « Du racisme devant la justice ». Il est écrit par un avocat stagiaire, Samer Abou Saïd, qui rapportait des faits dont il a été témoin au Palais de justice. L'avocat relate en détail le comportement qualifié de raciste d'un juge envers des employées de maison étrangères, notamment des Asiatiques, entrées illégalement au Liban ou qui ont fui le domicile de leurs employeurs.
L'article rapporte que ces employées n'ont même pas eu le droit de se défendre et qu'elles n'ont pas été informées dans les règles de leur peine de prison.