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Lifestyle - Royauté

Cinq mois de fastes pour le jubilé de diamant d’Élisabeth II

Le programme de la reine sera particulièrement chargé et ponctué de festivités incluant discours, expositions et spectacles.

La reine Élisabeth et son époux Philip s’apprêtent à entamer une période de célébrations de cinq mois particulièrement chargée. Lincoln Baker/AFP

Cinq mois de célébrations pour soixante ans de règne : le Royaume-Uni commémore de février à juin le jubilé de diamant d’Élisabeth II, avec le faste propre aux Windsor quand bien même l’intéressée au faîte de sa gloire prône un triomphe modeste en ces temps d’austérité.
Les conseillers du palais de Buckingham sont formels : la souveraine entend épargner aux contribuables « des dépenses extravagantes ». Le Premier ministre David Cameron relativise une facture qui serait « 9 000 fois inférieure à celle des Jeux olympiques » de Londres qui s’ensuivront en juillet-août. Quant à Camilla, l’épouse du prince Charles, elle souligne « les goûts simples » de la reine lorsqu’elle suggère la création d’une recette pour pérenniser l’événement, à l’instar du fameux « coronation chicken » (poulet du sacre) inventé en 1953.
Ce sera donc « business as usual » le lundi 6 février, qui marque le soixantième anniversaire de la mort de George VI et l’accession au trône d’Élisabeth, régularisée par un couronnement l’année d’après. À 85 ans, Sa Majesté entamera sa semaine de représentation en visitant la bourgade moyenâgeuse de King’s Lynn et une maternelle du comté de Norfolk. « Autant de choses qu’elle ne devrait plus faire à son âge », a commenté le prince Harry pour mieux souligner le sens du devoir de sa grand-mère, qui a traversé les tempêtes du XXe siècle et abordé – bon pied, bon œil – le XXIe naissant.
Cependant, le programme des réjouissances ira crescendo, jalonné de cérémonies, expositions, cavalcades en l’honneur d’une souveraine au zénith de sa popularité. Le mariage en mondovision de Kate Middleton et du prince William, deuxième dans l’ordre de succession, a tourné la page en avril 2011 sur deux décennies infamantes (1980-1990) marquées par les frasques surmédiatisées des enfants de la reine.
Les grandes heures du règne seront en outre évoquées par la souveraine elle-même dans un discours solennel au Parlement le 20 mars, puis dans un spectacle équestre au château de Windsor à la mi-mai. La reconstitution historique mettra en scène quelque 500 chevaux – marwaris de Jaipur, pur-sang d’Oman, mustangs américains... – et 900 figurants, dont des maoris, inuits, guerriers zoulous et autres cavaliers cosaques. Une célébration du
passé ? L’entourage royal a jugé « du plus mauvais goût » les commentaires avançant que la reine avait probablement effectué en octobre 2011 sa dernière visite sur ses terres australiennes du bout du monde.
Depuis, le prince Philip, 90 ans, a été victime d’une alerte cardiaque. Il entend prendre part à « la tournée du jubilé » qu’entreprendra son épouse début mars, mais les déplacements ont été confinés aux frontières du Royaume-Uni. À charge pour les autres « royaux » d’être les missi dominici d’Élisabeth II dans ses ex-colonies et de par le monde.
De plus, les principales festivités ont été repoussées – dans l’espoir d’un ensoleillement maximum – au week-end à rallonge des 2-5 juin, décrété férié. Au programme, derby d’Epsom, seule classique que les chevaux de la reine n’ont pas remportée, le samedi 2. Le dimanche, « Big lunch » rassemblant des millions de sujets dans les parcs, pubs et rues du royaume, et remontée de la Tamise par un millier d’embarcations – bateaux-mouches, chaloupes, cotres, navires à aubes, rames ou vapeur – dans le sillage de la barge royale, offrant un spectacle inédit depuis Charles II, contemporain du Roi Soleil. Lundi, 2 012 fanaux seront allumés à travers le monde. Mardi, une messe d’action de grâces en la cathédrale Saint-Paul, parcours en carrosse et apparition de la reine au balcon de Buckingham boucleront la fête.
Autrefois, dans l’immense foule rassemblée en 1897 pour le jubilé de diamant de sa trisaïeule Victoria, un calicot proclamait : « Elle est la reine des reines ». « Aujourd’hui, quand on évoque “la reine”, tout le monde pense à Élisabeth. Elle est en quelque sorte la reine du monde, et pas seulement du Royaume-Uni », relève 115 ans plus tard Robert Jobson, l’un de ses biographes.
         (Source : AFP)
Cinq mois de célébrations pour soixante ans de règne : le Royaume-Uni commémore de février à juin le jubilé de diamant d’Élisabeth II, avec le faste propre aux Windsor quand bien même l’intéressée au faîte de sa gloire prône un triomphe modeste en ces temps d’austérité.Les conseillers du palais de Buckingham sont formels : la souveraine entend épargner aux contribuables...

commentaires (1)

- - Un couple Royal exemplaire .

JABBOUR André

02 h 01, le 05 février 2012

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Commentaires (1)

  • - - Un couple Royal exemplaire .

    JABBOUR André

    02 h 01, le 05 février 2012

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