En 2011, le Salon du livre de Paris avait accueilli 1 000 éditeurs et plus de 180 000 visiteurs, a-t-il rappelé à l’issue de l’assemblée générale du SNE.
Le président du SNE, syndicat professionnel qui regroupe 580 adhérents, a également souligné que le livre restait « la première industrie culturelle en France, très loin devant la musique et le cinéma, avec un chiffre d’affaires hors taxes prix public de 4,6 milliards d’euros ».
Pour 2010, a-t-il ajouté, « le revenu net des éditeurs, à 2,8 milliards d’euros, reste stable, avec toutefois une diminution de volume de 2,7 %, malgré une augmentation du nombre de publications de 6 % », a indiqué le PDG des éditions Gallimard.
L’an dernier, il y a eu une « hausse sensible des ventes de romans contemporains, du théâtre, de la poésie, des romans historiques, des essais et du livre d’art », a encore précisé Antoine Gallimard, insistant par ailleurs sur « la situation préoccupante de la librairie ».
La vente des livres numériques, « si elle progresse en 2010, reste marginale. Elle représente 1,8 % du chiffre d’affaires total de l’activité pour un montant de 54 millions d’euros, hors applications et licences », a-t-il poursuivi.
Quant à la part des livres numériques vendus en ligne, « bien qu’en progression de l’ordre de 40 %, elle ne représente qu’un tiers de ce chiffre », a-t-il noté.
Concernant le taux de TVA réduit pour le livre numérique applicable en France au 1er janvier 2012, « nous savons d’ores et déjà que Bruxelles s’oppposera à cette disposition », a reconnu M. Gallimard. C’est pourquoi « nous prévoyons une action de sensibilisation des élus européens à Bruxelles à la rentrée, et à la fin de l’année à Paris », a-t-il dit.
Enfin, en ce qui concerne le projet de bibliothèque universelle, Google livres, « des discussions avec la société américaine ont été engagées. Il y a de vraies avancées », a assuré Antoine Gallimard, ajoutant qu’il ne pouvait en préciser la teneur.
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