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Liban - Polémique

Azzi et Jreige répondent indirectement aux accusations des Kataëb contre le cabinet

Depuis le départ d'un de leurs ministres et la radiation d'un deuxième, les Kataëb multiplient les accusations virulentes de corruption et de nuisance à l'intérêt national contre le cabinet Salam. Celui-ci « couvre la vacance présidentielle », a encore affirmé samedi le ministre démissionnaire Alain Hakim. Il a précisé que son parti s'opposait plus largement aux « tares de l'exercice politique qui dicte la gestion des affaires de l'État ». Il a annoncé en outre que son parti prévoit « un plan d'action global pour mener notre bataille déjà entamée en dehors du cabinet et qui se poursuit ».
En revanche, le ministre du Travail Sejaan Azzi, radié des Kataëb depuis qu'il a dérogé à la décision de démission, a dressé samedi « le bilan des réalisations » de son ministère depuis qu'il en a la charge. Il a relevé notamment « une baisse de 57 % du nombre de permis de travail délivrés à des étrangers ». Il s'est attardé sur le défi de réguler le marché du travail « en faveur des Libanais » suite à l'afflux des déplacés syriens. Un défi qui est « de notre responsabilité, mais aussi de celle du gouvernement ». Rappelons que la mauvaise gestion de la crise des déplacés syriens et « l'absence de plan sur ce dossier » font partie des reproches des Kataëb au gouvernement actuel, comme l'a souligné une nouvelle fois hier Alain Hakim.
Pour sa part, le ministre Ramzi Jreige, indépendant, qui se place « dans la sphère des Kataëb », défend une position intermédiaire. « La paralysie du gouvernement est due aux litiges entre les parties politiques, renforcés par l'absence d'un président », a-t-il relevé dans une déclaration samedi, tentant de justifier le constat « d'échec » du cabinet fait par le Premier ministre il y a une semaine, et très critiqué depuis par les Kataëb.
M. Jreige a confié en outre « avoir envisagé à plusieurs reprises la démission. Mais, à la lumière des circonstances actuelles, il me semble que ma démission serait une manière de me dérober à mes responsabilités. Je me dois d'assurer mes fonctions le temps qu'un président soit élu ». Il a en même temps appelé à « un éveil national qui commence par la présidentielle », un appel qui rejoint celui des Kataëb.

Depuis le départ d'un de leurs ministres et la radiation d'un deuxième, les Kataëb multiplient les accusations virulentes de corruption et de nuisance à l'intérêt national contre le cabinet Salam. Celui-ci « couvre la vacance présidentielle », a encore affirmé samedi le ministre démissionnaire Alain Hakim. Il a précisé que son parti s'opposait plus largement aux...

commentaires (3)

Une branche de plus du 14 évanescent qui tombe bien bas . Abondance de bien ne nuit pas , pour les 8 Mars, toujours égaux à eux mêmes. ...

FRIK-A-FRAK

12 h 20, le 27 juin 2016

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Commentaires (3)

  • Une branche de plus du 14 évanescent qui tombe bien bas . Abondance de bien ne nuit pas , pour les 8 Mars, toujours égaux à eux mêmes. ...

    FRIK-A-FRAK

    12 h 20, le 27 juin 2016

  • JOUER AU -CID-... EN PENSANT QU,AUX AMES BIEN NEES (SIC) NE COMPTE PAS L,EXPERIENCE DES ANNEES... ON CUMULE FAUTE SUR FAUTE... JE NE VEUX PAS UTILISER LE MOT JUSTE...

    LA LIBRE EXPRESSION

    12 h 13, le 27 juin 2016

  • Yâ harâââm ! Faratôôô(h) !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    08 h 47, le 27 juin 2016

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