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Karabakh : la Russie dénonce l'attitude "inacceptable" de la Turquie

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a dénoncé vendredi l'attitude "inacceptable" de la Turquie face au conflit du Nagorny-Karabakh, région séparatiste que se disputent Bakou et Erevan et où des affrontements ont fait plus de 100 morts début avril.

"Les déclarations faites par les autorités turques sont tout à fait inacceptables pour une simple raison : c'étaient des appels à la guerre, non pas à la paix", a déclaré M. Lavrov, au cours d'une conférence de presse à Erevan avec son homologue arménien Edouard Nalbandian.
"Malheureusement, nous nous sommes déjà habitués à de telles bizarreries de la part des autorités actuelles turques", a-t-il ajouté.

Au moins 100 personnes, des civils et des militaires des deux camps, ont été tuées début avril dans des affrontements au Nagorny-Karabakh, une région en majorité peuplée d'Arméniens mais reconnue internationalement comme faisant partie de l'Azerbaïdjan.
Un cessez-le-feu a été signé à Moscou entre les belligérants, mais des combats sporadiques continuent d'éclater le long de la ligne de démarcation.
Il s'agissait des pires violences depuis un premier cessez-le-feu conclu en 1994, après une guerre ayant fait 30.000 morts et des centaines de milliers de réfugiés, principalement des Azerbaïdjanais.

Tandis que les combats se poursuivaient, le président turc Recep Tayyip Erdogan a multiplié les messages de soutien à l'Azerbaïdjan, allié traditionnel de la Turquie.
M. Erdogan a assuré alors que le Nagorny-Karabakh "retournerait un jour" à ses "frères" azerbaïjanais, "propriétaires originels" de la région, cependant que le Premier ministre Ahmet Davutoglu a affirmé que la Turquie resterait aux côtés de l'Azerbaïdjan "jusqu'à l'apocalypse".

Aucun traité de paix n'a été signé entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan à propos du Nagorny-Karabakh et après une période de calme relatif, la région a connu ces derniers mois une nette aggravation des tensions, Erevan estimant même fin décembre qu'on était revenu à la "guerre".
La Russie vend des armes à la fois à Bakou et à Erevan, même si Moscou a des liens plus étroits avec l'Arménie où elle dispose d'une base militaire.
Moscou et Ankara ont des relations difficiles depuis qu'un avion militaire russe a été abattu le 24 novembre par l'armée turque au-dessus de la frontière syrienne.

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a dénoncé vendredi l'attitude "inacceptable" de la Turquie face au conflit du Nagorny-Karabakh, région séparatiste que se disputent Bakou et Erevan et où des affrontements ont fait plus de 100 morts début avril."Les déclarations faites par les autorités turques sont tout à fait inacceptables pour une simple raison : c'étaient des appels à...