Le bloc du Futur dénonce la campagne contre N. Machnouk

Le bloc parlementaire du Futur a dénoncé hier la « campagne » menée contre le ministre de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, lancée par le chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt.
« La campagne organisée contre le ministre de l'Intérieur, et basée sur des petits calculs factieux, ne sert pas la logique de l'État et affaiblit les institutions », a souligné le bloc du Futur dans un communiqué publié à l'issue de sa réunion hebdomadaire, tenue sous la présidence de l'ancien Premier ministre Fouad Siniora.
Commentant la visite du président français François Hollande à Beyrouth le week-end dernier, le bloc a estimé qu'elle « a montré que le Liban jouit encore de l'appui des pays amis ». « Cette visite a mis en relief l'ampleur de la vacance dont souffre le Liban, notamment au niveau de la première magistrature de l'État, suite au blocage causé par le Hezbollah et le Courant patriotique libre (CPL), et qui s'est répété lors de la 38e séance électorale (tenue lundi dernier), a indiqué le texte.
Par ailleurs, le bloc du Futur a insisté sur « l'importance de la tenue des élections municipales dans les délais prévus, et dans toutes les régions, car cela serait un signe du dynamisme du système démocratique libanais et du renouvellement des élites politiques et locales ».
Concernant les réseaux Internet illégaux, le bloc a souligné la nécessité de poursuivre les enquêtes menées dans ce cadre, en vue d'identifier tous les coupables impliqués dans ce crime, loin des tentatives de le camoufler, avant d'exhorter à la poursuite des enquêtes concernant d'autres dossiers, dont notamment celui du trafic humain.
Sur un autre plan, le bloc a stigmatisé la réunion du gouvernement israélien dimanche dernier au Golan. Selon lui, « le Golan est une terre arabe occupée et Israël ne réussira pas à changer son identité pour la rendre israélienne ».