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Moyen Orient et Monde - Terrorisme

Obama : Si les fous de l’EI mettaient la main sur une bombe nucléaire...

La Maison-Blanche veut orienter les discussions sur les échanges de renseignements entre les États.

Barack Obama est le chef d’orchestre du quatrième sommet sur la « sûreté nucléaire ». Alex Wong/Getty Images/AFP

Le président américain Barack Obama a mis en garde hier la communauté internationale contre la menace d'une attaque nucléaire par des jihadistes « fous » du groupe État islamique (EI). « Il n'y a pas de doute que si ces fous avaient l'occasion de mettre la main sur une bombe nucléaire ou sur des matériaux radioactifs, ils les utiliseraient pour tuer autant d'innocents que possible », a averti Barack Obama en ouvrant la session plénière de son sommet à Washington.
« Nous avons sensiblement réduit le risque. Mais (...) la menace du terrorisme nucléaire persiste et continue d'évoluer », a insisté le président devant ses invités et la presse internationale. Il s'est toutefois félicité qu'« heureusement, grâce à nos efforts coordonnés, aucun groupe terroriste n'a réussi jusqu'à présent à acquérir une arme nucléaire ou une bombe sale faite de matériaux radioactifs ».
Mais, a souligné le président des États-Unis, le groupe islamiste « el-Qaëda a longtemps cherché (à s'emparer) de matériaux nucléaires », et « des individus impliqués dans les attentats de Paris et de Bruxelles avaient filmé par vidéo un responsable officiel d'une infrastructure nucléaire ».
Il faisait référence à des informations de la presse belge et internationale la semaine dernière après les attentats de Bruxelles du 22 mars selon lesquelles la cellule islamiste avait prévu de fabriquer une « bombe sale » radioactive, à la suite d'une surveillance par vidéo d'un « expert nucléaire » belge mise sur pied par deux des kamikazes, les frères Bakraoui.
M. Obama, qui quittera le pouvoir en janvier, est le chef d'orchestre du quatrième sommet sur la « sûreté nucléaire » qu'il a créée en 2010 afin d'encourager les States à coopérer et empêcher des « terroristes » de s'emparer de matériaux nucléaires ou d'attaquer des infrastructures nucléaires. Le président a réuni jeudi et hier une cinquantaine de dirigeants de la planète dans le contexte dramatique des attentats jihadistes à Bruxelles (32 morts et 340 blessés) revendiqués par l'EI et d'informations sur un hypothétique projet d' « attentat nucléaire ».

Sécurité commune
Hier soir, les dirigeants mondiaux devaient une nouvelle fois se réunir pour parler de la lutte contre l'EI, qu'il s'agisse de « terrorisme nucléaire » ou de menaces plus classiques d'attentats urbains. La Maison-Blanche veut notamment orienter les discussions sur les échanges de renseignements entre les États, a expliqué Ben Rhodes, l'un des principaux conseillers de Barack Obama. « Mais nous pensons aussi qu'il est extrêmement important que nous travaillions à mettre au jour les projets d'attaques » en dehors d'Irak et de Syrie, en Europe notamment, a-t-il expliqué.
Barack Obama a aussi réuni les grandes puissances du groupe 5+1 et l'Union européenne qui ont négocié pendant des années l'accord sur le nucléaire iranien en vigueur depuis janvier. « Quand la communauté internationale est unie, nous pouvons progresser dans notre sécurité commune », s'est félicité le président américain assis aux côtés de son homologue français François Hollande. « L'Iran a déjà commencé à tirer les bénéfices de cet accord » historique, a jugé M. Obama, en allusion à la levée des sanctions contre Téhéran. Washington continue toutefois de punir économiquement la République islamique chiite pour son « soutien à des organisations terroristes » et son programme de missiles balistiques. Si la menace nucléaire iranienne s'est éloignée, celle d'une bombe nord-coréenne est de plus en plus pressante. « Avec l'Iran, on a trouvé un chemin pour progresser pas à pas. Avec la Corée du Nord, on est dans une phase différente, moins mature », a expliqué le président de la Confédération suisse, Johann Schneider-Ammann, devant la presse.

(Source : AFP)

Le président américain Barack Obama a mis en garde hier la communauté internationale contre la menace d'une attaque nucléaire par des jihadistes « fous » du groupe État islamique (EI). « Il n'y a pas de doute que si ces fous avaient l'occasion de mettre la main sur une bombe nucléaire ou sur des matériaux radioactifs, ils les utiliseraient pour tuer autant d'innocents que...

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