Une vue de Deir el-Qamar.
José María Almada Saad, directeur de la publication mensuelle uruguayenne Hoja de Cedro (Feuille de cèdre), diffusée sur Internet en plusieurs langues, rend hommage, dans sa nouvelle édition, à l'Union libanaise culturelle mondiale (ULCM), qui va tenir son prochain congrès, début avril à Toronto, au Canada. Un congrès au cours duquel seront élus de nouveaux dirigeants, le mandat de l'actuel président mondial, Alejandro Juri Pheres, et du secrétaire général mondial, Antoine Kaddissi, arrivant à terme. Voici le texte traduit :
« C'est à cette occasion que seront élus les nouveaux dirigeants de l'ULCM pour une période de deux ans, et que seront rendus publics les rapports de chaque dirigeant, comité, filiale ou région. C'est en effet sous cette forme résumée que l'énorme travail de la diaspora libanaise dans tous les recoins de la planète apparaît au grand jour. Nous souhaitons d'une part reconnaître le travail accompli par certains et, d'autre part, souhaiter le succès à ceux qui vont leur succéder, en cette initiative louable de renouveau démocratique. Nous remercions ceux qui quittent leurs fonctions, pour le temps et l'énergie qu'ils ont consacrés à leur cause, sans autre intérêt que de servir le Liban et sa diaspora, de promouvoir sa culture et ses valeurs, de lutter pour son développement spirituel comme patrie dynamique et pacifique, composée de millions d'individus dans le monde, et comme nation millénaire... »
Hoja de Cedro consacre aussi une page à Deir el-Qamar, « splendide cité du Chouf, au majestueux passé, accrochée à une colline au cœur de cette région, qui fascine toute personne qui la visite. Avec un cadre architectural propre aux plus belles cités médiévales, l'ancienne capitale du Mont-Liban et le siège de la première corporation municipale dans le pays est sans aucun doute l'un des rares villages libanais qui ont réussi à préserver leur authenticité et leur charme. Marquée du sceau des émirs du Liban et Ma'an Chehab, Deir, comme ses habitants l'appellent familièrement, non seulement conserve ses murs entre les sections de l'histoire du Liban, mais reflète également un niveau de vie inégalé. Elle contient de magnifiques trésors cachés qui méritent, de l'avis de sa population, d'être mieux connus et appréciés. »