Monsieur le ministre du Tourisme,
Les efforts que vous déployez pour empêcher des accidents sur les pistes de ski ont failli être anéantis par un accident dont j'ai été victime mercredi 3 février. Cet accident aurait pu me coûter bien plus que des cicatrices au visage et des bleus tout le long du corps, si je n'avais pas eu le réflexe de me baisser à la vue d'un parapentiste, chaussé de ses skis, qui descendait du ciel et fonçait droit sur moi.
Ce jour-là, je venais de terminer une superbe journée de ski à Faraya, et j'étais debout à l'arrivée de Wardé avec une amie devant le café Barrista, quand nous avons vu descendre du ciel ce parapentiste qui fonçait droit sur nous. Mon réflexe immédiat a été de me baisser dans la mesure du possible pour éviter le choc et d'être proprement décapitée par tout l'attirail du parapentiste. J'ai perdu connaissance et n'ai repris conscience que pour me retrouver le visage lacéré et les habits déchirés. Le chirurgien qui m'a accueillie et soignée à l'Hôtel-Dieu ce jour-là m'a affirmé que j'avais eu une chance inouïe de ne pas être plus défigurée par cet accident.
Monsieur le ministre, je ne voudrais pas parler de responsabilité et du contrôle des pistes, bien que je sois en droit de le faire, mais je souhaiterais à travers mon histoire empêcher que de pareils drames ne se reproduisent sur nos pistes et qui pourraient coûter très cher à de paisibles skieurs. À vous de réagir Monsieur le ministre.
Avec mes remerciements
Grace ARAMOUNI MARDAMBEY
commentaires (1)
Un incident aussi dramatique qui aurait pu avoir des conséquences bien plus graves devrait être évoqué dans tous les médias et pas seulement dans une trop gentille lettre au Ministre du Tourisme ! Ce parapentiste dangereux et sans aucune consience fait malheureusement partie de tous ces Libanais qui font ce qui leur plaît partout, ignorant l'autre...sachant très bien que personne ne leur demandera des comptes...quoi qu'il arrive ! Dans quelle jungle vivons-nous ? Irène Saïd
Irene Said
16 h 02, le 15 février 2016