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Liban

Le conseil de Naïm Kassem pour l’élection d’un président...

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, a défendu longuement la participation du Hezbollah aux combats en Syrie. S'exprimant hier lors de la commémoration de la première semaine du décès du cheikh Salman Khalil, à Haret Hreik, il a salué « les héros de l'armée arabe syrienne, et de la résistance, ayant pris part à la libération de près de 70 000 hommes, femmes et enfants ». « Les victoires en Syrie se succéderont, il n'y a plus de retour en arrière. Plus l'opposition syrienne prendra du temps à se rendre aux négociations, plus elle sera faible, surtout que la seule solution envisageable en Syrie est de nature politique. Et ceux qui optent pour l'affrontement devront assumer les résultats pratiques de ce choix », a-t-il dit.
Transposant cette approche sur la situation au Liban, cheikh Kassem a d'abord reconnu que « toutes les parties souhaitent le maintien de la stabilité au Liban, et nous n'accusons personne du contraire. Seuls les takfiristes ont tenté récemment, et au cours des précédentes années, de perpétrer des actes criminels contre des Libanais de toutes les appartenances et contre l'armée et les forces de l'ordre. C'est le triptyque armée-peuple-résistance qui leur a brisé l'échine. Ceux qui avaient parié sur les takfiristes ont compris que ces derniers ne peuvent intégrer l'équation intérieure libanaise ». Appelant à « renforcer les capacités de l'armée, surtout dans la région occupée de Ersal », il a salué les « grands accomplissements de la troupe dans les différentes régions ». Dans ce contexte, il serait vain de « perdre le temps par des accusations mutuelles de paralysie, ces accusations étant inaptes à produire un président de la République. C'est dans le comportement réaliste, c'est-à-dire la coopération entre tous les acteurs, que réside la solution. Écoutez votre conscience, assimilez la réalité et parvenez à rassurer les différentes parties, vous produirez alors un président pour tout le Liban ».
Pour sa part, le vice-président du comité exécutif du Hezbollah, cheikh Nabil Kaouk, a estimé que « la défaite du projet takfiriste en Syrie est une nécessité stratégique pour la protection du Liban ».
Le député Ali Fayad, membre du bloc de Fidélité à la résistance, a critiqué le fait de « faire de la vacance présidentielle un prétexte à un blocage global ». Saluant la relance de l'exécutif, il a préconisé la mise en marche du législatif.

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, a défendu longuement la participation du Hezbollah aux combats en Syrie. S'exprimant hier lors de la commémoration de la première semaine du décès du cheikh Salman Khalil, à Haret Hreik, il a salué « les héros de l'armée arabe syrienne, et de la résistance, ayant pris part à la libération de près de 70 000 hommes,...

commentaires (2)

LE TRIO DU MALCANTO...

LA LIBRE EXPRESSION

12 h 26, le 08 février 2016

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Commentaires (2)

  • LE TRIO DU MALCANTO...

    LA LIBRE EXPRESSION

    12 h 26, le 08 février 2016

  • Depuis que la "résistance" ne sait plus où se trouve Israël sur la carte du Moyen-Orient, je conseille Naïm Kassem de remplacer la défunte formule "armée-peuple-résistance" par une nouvelle formule plus crédible "armée-peuple-chemises noires".

    Un Libanais

    12 h 03, le 08 février 2016

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