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Liban - Souvenir du massacre de Damour

Matar : « Le Liban est la pierre angulaire de l’édification du Moyen-Orient »

Mgr Matar célébrant la messe en l’église Saint-Élie de Damour. Photo Ani

L'archevêque maronite de Beyrouth, Boulos Matar, a affirmé hier, à l'occasion de la quarantième commémoration du massacre de Damour (20 janvier 1976), que le Liban est « la pierre angulaire de l'édification du Moyen-Orient ». Mgr Matar, qui présidait une messe en l'église Saint-Élie, en présence des députés Élie Aoun et Nadim Gemayel, du président de la municipalité de la ville Charles Ghafari ainsi que de représentants de partis politiques, a souligné dans son homélie que « le massacre de Damour a marqué une guerre dont les séquelles continuent d'affecter le Liban ».
« Nous nous rappelons aujourd'hui, avec les martyrs de Damour, le journaliste Saïd Akl, pendu en 1915 par les Ottomans et dont nous célébrerons le centenaire », a-t-il dit, ajoutant que ces martyrs « sont des semences de liberté et de résurrection pour un meilleur avenir ».
Selon l'évêque de Beyrouth, « nous sommes témoins aujourd'hui, 40 ans après le massacre de Damour, d'une même violence qui frappe les pays arabes et disperse des populations et des communautés ». « Or seuls le dialogue, la charité et les négociations mèneront au salut de ces peuples », a-t-il jugé.
Mgr Matar a exhorté la communauté internationale à « mettre fin à la guerre et à œuvrer en faveur du désarmement et du retour au dialogue ».
« Certaines personnes ont pensé qu'on pouvait se passer de cette chère patrie. Or, aujourd'hui, le Liban est en train de démontrer qu'il est la pierre angulaire de l'édification du Moyen-Orient, notamment par l'accord de ses citoyens autour du vivre-ensemble », a encore lancé Mgr Matar.
Enfin, l'archevêque de Beyrouth a estimé que le retour de la population de Damour dépend toujours d'une conjoncture qui le favorisera, précisant que les religieuses qui dirigent l'école de l'agglomération se sont engagées à en faire une école secondaire et qu'il existe environ 1 500 appartements inachevés qui, à eux seuls, pourraient accueillir, s'ils étaient achevés, une population décidée à repeupler cette petite ville aujourd'hui en partie vide.

L'archevêque maronite de Beyrouth, Boulos Matar, a affirmé hier, à l'occasion de la quarantième commémoration du massacre de Damour (20 janvier 1976), que le Liban est « la pierre angulaire de l'édification du Moyen-Orient ». Mgr Matar, qui présidait une messe en l'église Saint-Élie, en présence des députés Élie Aoun et Nadim Gemayel, du président de la municipalité de la ville...

commentaires (1)

La "Pluie" a ajouté, que ces martyrs sont des semences de liberté et de résurrection pour un meilleur avenir ! Or, toujours selon lui, seuls le dialogue, la charité et les négociations mèneront au salut des peuples ! Ou, le parfait oxymore ! La "Pluie" ne se mouille vraiment pas, là ! "Sacré" ensoutané, va !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

08 h 08, le 26 janvier 2016

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Commentaires (1)

  • La "Pluie" a ajouté, que ces martyrs sont des semences de liberté et de résurrection pour un meilleur avenir ! Or, toujours selon lui, seuls le dialogue, la charité et les négociations mèneront au salut des peuples ! Ou, le parfait oxymore ! La "Pluie" ne se mouille vraiment pas, là ! "Sacré" ensoutané, va !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    08 h 08, le 26 janvier 2016

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