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Liban - Gouvernement

Sleiman pour une réunion du Conseil des ministres

L'ancien président de la République Michel Sleiman a plaidé hier en faveur d'une réunion du Conseil des ministres, lors d'un entretien avec le chef du gouvernement, Tammam Salam.
« Ma réunion avec M. Salam a été l'occasion de le féliciter pour la performance des services de sécurité contre le terrorisme », a déclaré M. Sleiman à la presse à l'issue de la rencontre. « Je lui ai également demandé d'accélérer la tenue des réunions ministérielles, non seulement pour régler la crise des déchets mais aussi pour discuter de questions socio-économiques importantes. Il faut que les différentes parties réagissent positivement pour qu'une réunion puisse avoir lieu, mais s'il y a insistance pour boycotter les séances du Conseil des ministres, qu'il en soit alors ainsi », a-t-il ajouté.
Évoquant le double attentat qui a endeuillé la banlieue sud de Beyrouth il y a une semaine, M. Sleiman s'est demandé si « ce désastre qui a fait une cinquantaine de martyrs et plus d'une centaine de blessés ne mérite pas que tout le monde se réunisse pour en parler ». « Toutes les composantes du gouvernement ont d'ailleurs demandé à M. Salam de tenir des réunions. Je souhaite qu'ils se réunissent en tant que Conseil des ministres », a-t-il dit.
Sur la crise des déchets, l'ancien président a estimé que ce dossier constitue pour le Liban « un grand test à cause de la mauvaise gestion de nos affaires politiques ». « En vérité, c'est une honte. Nous avons exporté l'alphabet et aujourd'hui nous prévoyons d'exporter nos déchets. J'espère, si l'option de l'exportation est adoptée, qu'elle sera de courte durée, et qu'elle aura lieu en attendant de trouver une solution durable », notamment par la décentralisation, a-t-il souligné.
« Le monde commence à prendre conscience du danger terroriste et à réfléchir à une solution politique en Syrie », a déclaré par ailleurs M. Sleiman, rappelant qu'il avait toujours appelé à privilégier un règlement politique et à « éradiquer Daech (le groupe État islamique) ». « J'en avais personnellement discuté avec le président français François Hollande », a-t-il dit.
« Il y a un État (l'EI) qui vient de naître et qui a mis la main sur des territoires appartenant à deux États (l'Irak et la Syrie). Qui sait s'il ne va pas prendre des terres à un troisième État ? Que fera le Conseil de sécurité dans ce cas-là ? Restera-t-il là à regarder ? Il aurait dû prendre des mesures afin d'éradiquer ce phénomène », a-t-il martelé.
M. Sleiman a enfin invité le Liban à « se tenir prêt » face à toute solution politique qui pourrait être adoptée en Syrie et à « faire attention à ses intérêts dans le cadre de cette solution, surtout en ce qui concerne la délimitation de la frontière avec la Syrie et le retour des réfugiés ».
L'ancien chef de l'État a par ailleurs adressé une invitation à M. Salam à participer, le 6 décembre prochain, à la proclamation du « Document national du Rassemblement de la République », la formation qu'il dirige.

L'ancien président de la République Michel Sleiman a plaidé hier en faveur d'une réunion du Conseil des ministres, lors d'un entretien avec le chef du gouvernement, Tammam Salam.« Ma réunion avec M. Salam a été l'occasion de le féliciter pour la performance des services de sécurité contre le terrorisme », a déclaré M. Sleiman à la presse à l'issue de la rencontre. « Je lui ai...
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