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Liban - Dans les coulisses de la diplomatie

La grogne populaire et le blocage régional pourraient rendre la situation sécuritaire incontrôlable

La rue ne s'est pas calmée, n'en déplaise aux responsables locaux qui tentent par tous les moyens de minimiser l'action des manifestants qui continuent de dénoncer les erreurs de jugement de leurs gouvernants. La mise sur rails dans la précipitation d'un énième round de dialogue n'a pas satisfait les protestataires, ni d'ailleurs l'annonce de la mise en application du « plan Akram Chehayeb » censé résoudre la crise des déchets qui dure depuis des mois et menace de plus en plus concrètement la santé des Libanais. Un diplomate en poste à Beyrouth aurait à ce propos affirmé à un haut responsable que ce genre de crise – et au vu de son ampleur – aurait inexorablement conduit à la chute du gouvernement dans n'importe quel autre pays.
Ainsi, tout porte à croire avec la multiplication des mouvements, que la protestation qui continue de germer un peu partout dans le pays – et pas uniquement à Beyrouth – s'inscrit dans la durée en dépit du fait que ceux-ci ne sont pas correctement organisés ni synchronisés ou unifiés. Ce diplomate poursuit en affirmant que la légitimité des revendications – en ce sens que les citoyens se sentent menacés de mort lente – et l'inaction ou la mauvaise gestion de la crise par les responsables pourraient conduire à terme à des affrontements avec les forces de l'ordre, ce qui pourrait aussi pousser certaines composantes régionales à tirer profit de la situation en armant certains activistes du mouvement de protestation dans le but de semer le chaos dans le pays.
Le diplomate estime ainsi qu'il devient plus que nécessaire pour le gouvernement de s'atteler à résoudre la crise des déchets et un certain nombre d'autres dossiers socio-économiques afin de désamorcer tout débordement qui pourrait découler de l'actuelle grogne populaire. Aujourd'hui, Américains et Européens estiment les revendications populaires légitimes et soulignent que ces mouvements de protestation ont privé le gouvernement de Tammam Salam de son prestige politique.
Le rapport de force actuellement presque nul entre
Américains et Russes en ce qui concerne la région, et plus
particulièrement la Syrie, vient d'autant plus compliquer la situation actuelle au Liban, estime le diplomate précité. Contrairement à ce que pensent certains observateurs, c'est la Russie et non l'Iran qui a le dernier mot en ce qui concerne la situation militaire et politique à Damas. Or Washington et Moscou sont aujourd'hui arrivés à une impasse après l'échec des tractations effectuées par le ministre russe des Affaires étrangères tendant à convaincre les États-Unis de considérer le président syrien Bachar el-Assad comme un acteur incontournable de l'étape à venir. Ainsi, et au vu du blocage régional actuel, l'élection d'un président de la République au Liban semble davantage relever du miracle que d'une possibilité concrète et envisageable.
C'est probablement conscient de ces dangers que le président français François Hollande a décidé à la surprise générale de se rendre à Beyrouth, aussitôt terminés les travaux de l'Assemblée générale de l'Onu. Il a d'ores et déjà demandé à son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, de préparer le terrain en prenant contact avec ses homologues américain, russe, allemand, italien, britannique et chinois afin qu'ils participent personnellement à la prochaine réunion du comité international de soutien au Liban.

La rue ne s'est pas calmée, n'en déplaise aux responsables locaux qui tentent par tous les moyens de minimiser l'action des manifestants qui continuent de dénoncer les erreurs de jugement de leurs gouvernants. La mise sur rails dans la précipitation d'un énième round de dialogue n'a pas satisfait les protestataires, ni d'ailleurs l'annonce de la mise en application du « plan Akram...
commentaires (3)

CHUTE DU GOUVERNEMENT DANS N'IMPORTE QUEL AUTRE PAYS... MALHEUREUSEMENT NOUS NE FAISONS PAS PARTI DES PAYS... NOUS SOMMES DES TRIBUS AVEC DES PANURGES ET DES MOUTONS... IL Y A TRÈS PEU DE LIBANAIS... NON MOUTONS... QUI S'EN FOUTENT DE TOUTES LES TRIBUS ET DE TOUS LES PANURGES !!! AU LIBAN... SEUL... HERCULE (ENCORE DEBOUT) POURRAIT SE MOUVOIR ET METTRE DE L'ORDRE DANS LES ÉTABLES (NON LES ÉCURIES CAR CE SERAIT DONNER TROP D'IMPORTANCE) D'AUGIAS !!!

LA LIBRE EXPRESSION

21 h 31, le 14 septembre 2015

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Commentaires (3)

  • CHUTE DU GOUVERNEMENT DANS N'IMPORTE QUEL AUTRE PAYS... MALHEUREUSEMENT NOUS NE FAISONS PAS PARTI DES PAYS... NOUS SOMMES DES TRIBUS AVEC DES PANURGES ET DES MOUTONS... IL Y A TRÈS PEU DE LIBANAIS... NON MOUTONS... QUI S'EN FOUTENT DE TOUTES LES TRIBUS ET DE TOUS LES PANURGES !!! AU LIBAN... SEUL... HERCULE (ENCORE DEBOUT) POURRAIT SE MOUVOIR ET METTRE DE L'ORDRE DANS LES ÉTABLES (NON LES ÉCURIES CAR CE SERAIT DONNER TROP D'IMPORTANCE) D'AUGIAS !!!

    LA LIBRE EXPRESSION

    21 h 31, le 14 septembre 2015

  • Donc...le Liban, pays indépendant depuis 1943, se prétendant démocratique et moderne, a besoin: des Français, Américains, Russes, Alllemands, Italiens, Britanniques et même Chinois pour se sentir capable d'élire son Président de la République ? Qu'on ne vienne pas nous dire que le Liban est un petit pays dépendant du contexte local et régional etc., bref toutes les excuses que nos IRRESPONSABLES-INCAPABLES nous servent continuellement pour justifier leur incapacité à se mettre d'accord sur n'importe quel sujet concernant notre pauvre pays. Ce sont eux le noeud de nos problèmes,et non pas les 7 pays cités plus haut ! Ce sont EUX les RESPONSABLES de notre pays, et un jour ils devront rendre des comptes à leur patrie ! Irène Saïd

    Irene Said

    15 h 02, le 14 septembre 2015

  • Oui, et alors ? On fait quoi ?!

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    08 h 03, le 14 septembre 2015

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