« L'homme est la route de l'Église. » Cette phrase-clé du concile Vatican II a été reprise hier par le patriarche maronite, Béchara Raï, à l'ouverture du congrès annuel du secrétariat des écoles catholiques, au Collège des Apôtres (Raouda).
Le congrès se tient sous le signe du « sens du service social » que l'école catholique s'est engagée à nourrir dans l'esprit de tous ses élèves, conformément à une orientation de l'Éducation nationale dont l'application est restée jusqu'à présent minimale.
Dans son intervention, le patriarche a demandé au gouvernement « d'appuyer et de protéger » l'école privée, et en particulier l'école catholique, affirmant que « l'école demeure la seule institution représentant un signe d'espérance pour le peuple libanais ». « Le droit à une éducation consiste à permettre aux parents de choisir pour leurs enfants l'école qu'ils considèrent la plus appropriée », a relevé le patriarche. « L'école catholique construit la civilisation de l'amour (...) et elle continuera de le faire en dépit des difficultés financières qu'elle rencontre, principalement dues à la crise politique qui a paralysé les institutions constitutionnelles », a jugé le patriarche.
« L'aspiration des manifestants, c'est d'être gouvernés par de véritables hommes d'État. C'est aujourd'hui un besoin fondamental, pour faire face à une pratique politique déviante dont les mobiles sont de servir les intérêts des personnes et des groupes, ainsi que des stratégies politiques et économiques, fût-ce en fomentant des guerres et en utilisant pour le faire des groupes terroristes, en assurant une couverture à leurs violences et à leur terrorisme. »
Lettre morte
Le secrétaire général des écoles catholiques, le P. Boutros Azar et Mgr Camille Zeidan, président de la commission épiscopale pour les écoles catholiques, ont également pris la parole au cours de cette première journée du congrès, qui sera suivie d'une seconde aujourd'hui, répartie en ateliers. Le P. Boutros Arar devait en particulier réclamer le paiement des contributions de l'État au financement des écoles gratuites, qui accuse un retard de trois ans, et noter que « les lois relatives à l'enseignement gratuit et obligatoire demeurent lettre morte » au Liban. Se voulant réaliste, Mgr Zeidan devait affirmer, pour sa part, que « l'école catholique fait face à d'immenses et graves défis, et a profondément conscience qu'elle ne peut accomplir que peu de choses. Ce qui ne l'empêche pas de chercher à vouloir rester fidèle à sa vocation et à ses racines ».
Baroud et Bahia Hariri à Bkerké
Le patriarche Raï a, par ailleurs, reçu hier à Bkerké l'ancien ministre de l'Intérieur Ziyad Baroud ainsi que la députée Bahia Hariri. Cette dernière lui a remis un échantillon de la première pièce d'une piastre frappée après la déclaration du Grand-Liban.
commentaires (2)
La carte de visite historique de la "tribu maronitique est épatante. Aux siècles passés, les mâles du clan sont "moines ou curés" from Hadathéjébbéh, Hadchîîît, Bcharréhhh ou d’1 quelconque bled du Mont-Libanais crevassé. En réalité, ils n’essaiment que sur quelques arpents de campagne dont le principal titre de gloire est que, since des siècles et des siècles dépassés, on y édite leurs théories et leurs pensées tarabiscotées, i.e. presque R i e n ! Cette tribu a du ressort, de "l'entregent?!" et de l'appétit surtout ! Elle essaime dans la campagne rurale alentour, occupe des places ou dessine des réseaux.... fonciers surtout. Et conClut des contrats de "jouissances" économiques avantageux ! Férézléhhh, qui a le sens du raccourci, cingle : "Les maronitiques ? Un haras d’ânes et de mulets coinniques !". En tout cas, les affiliés à ces maronitiques hasardeux garderont, quels que soient par ailleurs leurs dissemblances et "enduits!" émollient, des "raideurs!"…. de tempérament, et même des "rudesses!" de comportement qui étonneront leurs coreligionnaires conTemporains ! Tous plus têtes de mules les uns que les autres, on vous le dit. Et d'1 obstination pour ce qui leur tient à cœur : la création d'1 Câïmacâmïyâh-moutassarrifïyâh chréti(e)ne et apostolique araméano-syriaNique e.g au Mont-Liban ici ; ou, pour les autres circoncis, 1 souverain mépris ou encore l'incoercible répugnance pour les autres…. "schismatiques!" ; yîîîh ; qui va, elle, au bas mot jusqu'à la bravade ; Yâââï !
ANTOINE-SERGE KARAMAOUN
09 h 54, le 02 septembre 2015