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Liban

« L’alarme du 25 juin » pourra déboucher sur une grève générale

Les organismes économiques n'excluent pas une escalade si jamais la paralysie politique persiste.

« L'alarme du 25 juin – Non au suicide collectif », déclaration signée au Pavillon royal du Biel par les principales organisations professionnelles, qui réclament la fin du blocage institutionnel paralysant l'économie du pays, est suivie d'un train de concertations. Hier, une délégation de représentants du patronat a tenu une réunion avec le bâtonnier Georges Jreige pour examiner les prochaines démarches à entreprendre au niveau des ordres professionnels, notamment le lancement d'une grève générale, si un président de la République n'est pas élu et si les institutions et l'économie ne sont pas réactivées.
La délégation était formée de Mohammad Choucair, président de la Chambre de commerce, d''industrie et d'agriculture de Beyrouth et du Mont-Liban, de Nicolas Chammas, président de l'Association des commerçants de Beyrouth, de Mohammad Saleh, président de la Chambre de commerce, d'industrie et d'agriculture de Saïda, et de Charles Arbid, président de la Lebanese Franchise Association.
Au terme de la réunion, le bâtonnier Georges Jreige a affirmé que « le cri lancé le 25 juin dernier à l'ombre des circonstances difficiles, sous le titre "Non au suicide collectif", est un cri de douleur apolitique réclamant une élection présidentielle qui sauverait le Liban ».
Interrogé par L'Orient-Le Jour sur la contribution que compte apporter l'ordre des avocats de Beyrouth aux organisations économiques, le bâtonnier a indiqué qu'il n'aura de cesse d'« œuvrer pour une politique "mains propres" qui renforcerait l'indépendance de la justice et garantirait aux citoyens leurs droits », estimant que « l'absence de protection légale des entreprises productives, tant du point de vue des incursions auprès des juges que de la lenteur judiciaire, a des conséquences néfastes sur la situation économique ».
Contacté également par L'Orient-Le Jour, Nicolas Chammas a mis l'accent sur la nécessité d'« entretenir la dynamique du mouvement enclenché le 25 juin, en vue de renforcer, dans l'unité, une réflexion commune à tous les organismes économiques représentés ». À la question de savoir si des décisions concrètes ont été prises au cours de la réunion, le président de l'Association des commerçants de Beyrouth a répondu par la négative, mais a néanmoins évoqué « une possible grève générale des syndicats et organismes économiques libanais, à l'instar de celle qui avait eu lieu le 4 septembre 2013 », précisant que « cette mesure douloureuse se fera si, à la rentrée, les responsables politiques n'ont pas débloqué les institutions ».

« L'alarme du 25 juin – Non au suicide collectif », déclaration signée au Pavillon royal du Biel par les principales organisations professionnelles, qui réclament la fin du blocage institutionnel paralysant l'économie du pays, est suivie d'un train de concertations. Hier, une délégation de représentants du patronat a tenu une réunion avec le bâtonnier Georges Jreige pour examiner...

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