Dans le monde moderne, les barrages sont conçus pour créer des retenues d'eau sur les rivières, et grâce à des turbines, ils permettent de produire de l'électricité d'origine renouvelable avec très peu d'émissions de CO2. D'un point de vue énergétique et climatique, les barrages sont donc positifs. En revanche, dans notre cher pays, deux barrages suscitent craintes et même effroi ; ce sont celui de Bisri et Janné. Concernant Bisri, tous les Libanais se rappellent le tremblement de terre de 1956 qui s'est produit sur la faille de Roum pas très loin de cette superbelle région agricole et qui causa des dégâts considérables un peu partout au Liban, et même dans la capitale. Selon l'Observatoire de Bhannès qui scrute l'activité sismique du Liban, des séismes d'une magnitude moyenne (aux environs de 5) se produisent tous les 45-50 ans. Nous sommes donc en passe logiquement de connaitre un nouveau tremblement de terre prochainement. Dans ce cas, que dire de la menace qui pèse sur le barrage de de Janné et de cette belle vallée y attenante qui inspira les plus beaux poèmes de Lamartine. Pitié, messieurs, on a encore quelques petites forêts. Préservons-les.Prenez exemple de ce qui s'est passé à Sadd el-Qaraoun qui est devenu un dépotoir d'ordures pour les abattoirs et où l'eau stagnante est devenue intraitable et inutilisable.
Antoine SABBAGHA
commentaires (1)
A l'âge auquel je suis arrivé, tous les projets qui furent créés pour le bien-être des Libanais et avec eux du Liban n'ont duré que ce que dure une rose, l'espace d'un matin. L'urbaniste Ecochard avait dressé un projet pour les quatre village qui forment la ville de Jounieh : Tuiles rouges de Marseille pour tous les toits des nouvelles constructions avec préservation des toits des anciennes demeures. Résultats, Sahel-Alma est devenu un mini-Hong Kong et les autres ont suivi... Où sont les jardins publics promis par l'actuelle Municipalité de Jounieh ? Où est la promenade en demi-lune au bord de la baie de Jounieh et j'en passe.
Un Libanais
18 h 24, le 25 juin 2015