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Nos Lecteurs ont la Parole - Sylvain THOMAS

Pâques, ou l’humanité divinisée

On a enregistré depuis un certain nombre d'années une série de faits qui sont venus renforcer notre conviction. Une certitude et une conviction restent inébranlables: c'est la vie, et non la mort, qui est le principe fondamental de notre univers. Ici-bas et au-delà ne font qu'un, la mort n'existe pas. Parvenu à cette conclusion, il nous est apparu qu'elle constituait, sur le plan moral, l'acquisition la plus heureuse et la plus satisfaisante de notre existence.
L'Évangile enseigne que la vie est indestructible. Il nous montre le Christ, après sa crucifixion, disparaissant et reparaissant à de multiples reprises, comme pour nous faire comprendre que si nous ne le voyons pas, cela ne signifie pas qu'Il soit absent. Invisible, II n'en est pas moins présent.
Les apparitions mystiques, dont certaines ont été gratifiées par le passé ou dans le présent, expriment la même vérité, à savoir qu'Il est proche de nous. N'a-t-Il pas dit: «Parce que je vis, vous aussi vous vivrez.» En d'autres termes, nos bien-aimés, morts dans cette foi, sont également près de nous et, à l'occasion, se font plus proches encore par la prière pour nous réconforter.
Les écritures nous ouvrent d'autres horizons sur cette grave question: «Que se passe-t-il quand un homme quitte ce monde?» La Bible nous répond judicieusement que toutes ces vérités nous ont été révélées par la foi. La voie la plus sûre vers la vérité est la perception, l'intuition. Le raisonnement mène jusqu'à un certain point, au-delà duquel il faut effectuer le saut périlleux. C'est la minute splendide, où l'on «sait» qu'on possède la vérité.
Or, toutes ces choses profondes et subtiles, il faut y croire. Nous affirmons que la vie continue après ce que nous appelons la mort. On affirme de plus que le phénomène connu sous ce nom marque simplement le passage d'un état de vie à un autre. L'éternité ne commence pas avec la mort. Dès à présent, nous sommes dans l'éternité. Cette aventure que nous appelons la vie revêt simplement, après la mort, nous en sommes persuadés, une forme nouvelle, infiniment supérieure, par rapport à la forme première qui est celle de notre naissance ici-bas.
La révélation vient confirmer et dépasser considérablement ce que notre esprit pressentait: ce n'est pas une vie «humaine» qui nous est offerte, dans le Christ, mais une vie «continuée» et
«divinisée.»
«Il n'y a pas de morts.» La mort est un réveil. Les morts sont vivants, ils sont debout. Étant membres du corps mystique du Christ et, par ce fait, deviennent des élus qui jouissent de la béatitude éternelle, ou subissent un châtiment selon le jugement de Dieu, ce qui ne nous empêche pas de croire qu'ils sont toujours vivants et qu'ils ont impérativement besoin de nos prières. «L'ici-bas et l'au-delà ne font qu'un. La mort n'existe pas et n'a jamais existé grâce au sauveur, grâce au plan du rédempteur, la rédemption assumée par notre Seigneur Jésus-Christ.»

On a enregistré depuis un certain nombre d'années une série de faits qui sont venus renforcer notre conviction. Une certitude et une conviction restent inébranlables: c'est la vie, et non la mort, qui est le principe fondamental de notre univers. Ici-bas et au-delà ne font qu'un, la mort n'existe pas. Parvenu à cette conclusion, il nous est apparu qu'elle constituait, sur le plan moral,...

commentaires (1)

Dans certains dires, toute véritable critique de la "croyance" signifie fatuité. Or, cette critique est la condition première de toute critique. L'existence et nette et réelle de l'erreur sera compromise, dès que son existence non-réelle sera réfutée. L'humain qui, dans le fantastique où il cherchait quelque chose, n'a trouvé que son propre reflet, est forcé de chercher sa propre véritable réalité. C’est l'homme qui fait la "croyance, ce n'est pas la croyance" qui fait l'homme. La "croyance" est le sentiment de l'homme qui ne s'est pas encore trouvé ou qui s'est déjà reperdu. Mais cet homme n'est pas extérieur au monde réel, celui de cet homme et de sa société qui produisent cette croyance", consciences fausses du monde parce qu'ils constituent eux-mêmes un monde erroné. La "croyance" n’est que la théorie de ce monde fabriqué, sa "logique-subtilité" sous forme populaire et populiste, sa "bonne" raison de consolation. C'est sa réalisation fantastique. La lutte contre la "croyance" est donc la lutte contre ce monde dont cette "croyance" n’est que l'arôme. La recherche du véritable bonheur de l’homme sous-tend que la "croyance" sera supprimé car illusoire. Exiger que l'homme renonce aux illusions concernant sa propre situation, c'est exiger qu'il renonce à sa "croyance" qui n'a besoin que de "parfaites" illusions....

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

10 h 42, le 01 avril 2015

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Commentaires (1)

  • Dans certains dires, toute véritable critique de la "croyance" signifie fatuité. Or, cette critique est la condition première de toute critique. L'existence et nette et réelle de l'erreur sera compromise, dès que son existence non-réelle sera réfutée. L'humain qui, dans le fantastique où il cherchait quelque chose, n'a trouvé que son propre reflet, est forcé de chercher sa propre véritable réalité. C’est l'homme qui fait la "croyance, ce n'est pas la croyance" qui fait l'homme. La "croyance" est le sentiment de l'homme qui ne s'est pas encore trouvé ou qui s'est déjà reperdu. Mais cet homme n'est pas extérieur au monde réel, celui de cet homme et de sa société qui produisent cette croyance", consciences fausses du monde parce qu'ils constituent eux-mêmes un monde erroné. La "croyance" n’est que la théorie de ce monde fabriqué, sa "logique-subtilité" sous forme populaire et populiste, sa "bonne" raison de consolation. C'est sa réalisation fantastique. La lutte contre la "croyance" est donc la lutte contre ce monde dont cette "croyance" n’est que l'arôme. La recherche du véritable bonheur de l’homme sous-tend que la "croyance" sera supprimé car illusoire. Exiger que l'homme renonce aux illusions concernant sa propre situation, c'est exiger qu'il renonce à sa "croyance" qui n'a besoin que de "parfaites" illusions....

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    10 h 42, le 01 avril 2015

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