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Liban

Sleiman pour le consensus sans blocage ou chantage

Michel Sleiman recevant l’ambassadrice grecque hier. Photo Ani

L'ancien président Michel Sleiman a souligné hier l'importance de réactiver l'action du gouvernement, qui s'est réuni hier après deux semaines de blocage. M. Sleiman a estimé sur ce plan que « la Constitution et l'accord de Taëf se basent sur le consensus et le dialogue, à condition que ce consensus ne se transforme pas en blocage ou en chantage, et que le dialogue ne soit pas utilisé à des fins personnelles mais pour aboutir à l'élection d'un président de la République, garant du pacte national ».
Le président Michel Sleiman a par ailleurs reçu hier l'ambassadeur russe à Beyrouth, Alexandre Zasypkine, avec lequel il a discuté de la conjoncture sur le plan local, notamment en ce qui concerne la vacance présidentielle. Au terme de la rencontre, le diplomate russe a assuré que « l'entité libanaise est solide mais il est nécessaire de renforcer les institutions étatiques ». « Les chrétiens jouent un rôle important dans la promotion du vivre-ensemble et du dialogue afin d'aboutir à l'élection d'un président et afin d'empêcher que l'idée du fonctionnement du pays sans chef de l'État puisse se consolider », a-t-il noté, assurant finalement que des résultats concrets ont été réalisés en ce qui concerne l'armement de la troupe libanaise.
Sur un autre plan, M. Sleiman s'est entretenu avec l'ambassadrice de Suède Diana Janse et l'ambassadrice de Grèce Catherine Bora, venue en visite d'adieu. Il a aussi reçu le député du courant du Futur Kazem Kheir. Ce dernier a réitéré l'importance du consensus et du respect de la Constitution au sein du cabinet, rappelant que l'absence d'un chef de l'État aura des répercussions négatives sur l'action du cabinet au futur même si un nouveau mécanisme de travail est adopté aujourd'hui. « La solution réside dans l'élection d'un président en assurant le quorum constitutionnel au Parlement la semaine prochaine, puis dans la mise en place d'une stratégie de lutte contre le terrorisme », a-t-il déclaré, appelant à soutenir l'armée face aux dangers. Il a enfin assuré que le président Sleiman a réitéré l'importance du don saoudien qui commence à se concrétiser avec la première livraison d'armes.

L'ancien président Michel Sleiman a souligné hier l'importance de réactiver l'action du gouvernement, qui s'est réuni hier après deux semaines de blocage. M. Sleiman a estimé sur ce plan que « la Constitution et l'accord de Taëf se basent sur le consensus et le dialogue, à condition que ce consensus ne se transforme pas en blocage ou en chantage, et que le dialogue ne soit pas utilisé...

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