Du Paraguay où il se trouvait à la fin de la semaine dernière, le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a commenté l'ouverture effectuée par les États-Unis en direction de Cuba, insistant sur l'impact qu'une telle initiative pourrait avoir sur l'ensemble de l'Amérique du Sud.
« On pourrait s'attendre à un impact similaire sur le Liban et la région si la même attitude est adoptée à l'égard de l'Iran », a-t-il estimé, affirmant que « la politique d'isolement (de l'Iran) a échoué ». D'après lui, la politique de « l'ingérence positive mène au progrès, à l'ouverture et au règlement des problèmes ».
M. Bassil s'exprimait lors d'une conférence de presse tenue à l'issue d'une rencontre avec son homologue paraguayen Eladio Loizaga, avec lequel il a évoqué un certain nombre de sujets en rapport avec la sécurité, le terrorisme et « l'expansion de l'idéologie takfiriste dans les milieux pauvres ». La rencontre a été l'occasion pour les deux hommes d'insister sur l'importance de la présence chrétienne au Proche-Orient, de manière générale, et au Liban, en particulier.
M. Bassil a affirmé avoir évoqué avec son homologue les relations bilatérales.
« Il y a plus de 100 000 Libanais qui vivent au Paraguay. Par conséquent, les relations économiques doivent être plus importantes, notamment au plan des échanges commerciaux, sachant que le Paraguay exporte l'équivalent de 17 millions de dollars, ce qui est peu », a signalé le ministre qui a précisé que le Liban exporte l'équivalent d'un million de dollars seulement.
Avant sa visite au Paraguay, M. Bassil se trouvait au Chili, dans le cadre de sa tournée en Amérique latine. Il avait rencontré son homologue chilien, Heraldo Munoz, avec lequel il avait évoqué le conflit israélo-palestinien, la crise syrienne et d'autres sujets de l'heure. À l'Université centrale du Chili, M. Bassil avait réitéré la nécessité de mettre un terme à ce qu'il a appelé « la politique de marginalisation de l'autre qui ne peut que pousser encore plus vers la radicalisation », donnant, une fois de plus, l'exemple de l'amorce d'une ouverture des États-Unis envers Cuba.
Liban
Bassil prône, à partir de l’Amérique latine, une politique d’ouverture envers l’Iran
OLJ / le 22 décembre 2014 à 23h44
commentaires (4)
GENDRISSIMO... BASSILO... MA ITTAWIL ALLA I KHALLILNA YÉK BHAL RA7LÉ ! 7AJITNA !!! LE VIN ARGENTIN EXCELLENT... HEIN ?
LA LIBRE EXPRESSION
20 h 31, le 22 décembre 2014