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Culture

« Albedo », l’art sans obstacles

Le point commun entre la grotte de Jeïta, Villa Paradiso, Station Beirut et théâtre Monnot? Ces lieux, très différents, sont en effet unis par une seule et même initiative, celle d'Albedo. Et accueillent dès aujourd'hui, 3 décembre, et jusqu'au 8 décembre une série d'événements. Avec – et là se trouve la particularité louable d'Albedo – des œuvres d'artistes atteints d'infirmité (et qui montrent comment la surmonter superbement) cohabitant tout naturellement aux côtés de travaux d'artistes qui ne le sont pas.
Albedo, kesaco? Cette plateforme créative réunit des artistes, des architectes, des scientifiques, des personnes intéressées par les nouvelles technologies. Une «team» qui regroupe des noms célèbres ou moins connus, comme Ghada Waked (fondatrice), Marc Abi Rached, Tarek Chemaly, Nayla Geagea, May Ghaibeh, Gilbert Hage, Nathalie Harb, Sahar Malak, Rania Rafei, Joumana Seikali, Marina Sfeir, Naji Zahar et Christian Zahr. Rassemblés par le désir de créer un tremplin à des artistes à travers des expositions, des ateliers de travail, des projections, des performances, des installations audio, des lectures d'ouvrages, du 3 au 8 décembre.
«Nous évoluons dans une région qui vit des événements et des changements géopolitiques et sociaux. Dans ce contexte, le fait d'être blessé, de perdre un membre de son corps n'est pas un fait rarissime. Une personne peut être née avec, ou se trouver atteinte d'une infirmité. Mais elle devient réellement handicapée lorsque la société ne lui permet pas d'explorer toutes les possibilités que la vie lui offre», lit-on sur la présentation du site (http://albedo-platform.com).
Les événements organisés par Albedo Creative Platform amènent donc des artistes locaux et internationaux, avec ou sans infirmités, à travailler ensemble. Parce que l'art a toujours été le moyen d'aller au-delà des obstacles, les handicaps et les limites.
Inauguration ce soir, à 19h30, à Villa Paradiso, Gemmayzé, où l'on peut voir des photos d'Evgen Bavcar, des performances d'Élie Mouhanna et de Marina Ramadi, une installation de Thomas Gerwin, des projections de Marie Chouinard, Alejandro Jodorowski et Razielle Riskallah Toufic. Des lectures de Hiram Rami Naaman, Julia Kassar, Nadine Mokdessi, Oscar de Gispert. À Station, une grande exposition placée sous le label «100+ élèves» ainsi que des workshops divers. À Jeïta, une installation sonore de Thomas Gerwin institulée «Artificial Night Soundscape». Au théâtre Monnot, la cérémonie de clôture, à 20h30, par un concert de Moustafa Said, Asil ensemble et Amar intitulé Autism.
À signaler pour la petite histoire qu'en termes scientifiques, l'albédo est la part d'énergie solaire réfléchie par rapport à celle reçue. La plateforme artistique Albedo reflète et diffuse plusieurs aspects artistiques.

Le point commun entre la grotte de Jeïta, Villa Paradiso, Station Beirut et théâtre Monnot? Ces lieux, très différents, sont en effet unis par une seule et même initiative, celle d'Albedo. Et accueillent dès aujourd'hui, 3 décembre, et jusqu'au 8 décembre une série d'événements. Avec – et là se trouve la particularité louable d'Albedo – des œuvres d'artistes atteints...

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