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Nos Lecteurs ont la Parole

Les lecteurs ont voix au chapitre

Réalité sociale libanaise

Le 16 août 2014, une nouvelle date tragique pour notre Liban moderne, venait s'ajouter aux dates marquées par des dizaines d'assassinats politiques et attentats depuis au moins dix ans. Contrairement aux dates noires de la dernière décennie, aujourd'hui ce n'est pas un homme qui est assassiné. Plus grave : c'est tout notre système éducatif qui est discrédité avec les attestations de réussite qui seraient bientôt délivrées. La faute à qui ? Au ministre ? Aux enseignants réfractaires à la correction ? Peu importe !
Les questions auxquelles il faut répondre sont : comment nos jeunes bacheliers expliqueront-ils aux universités étrangères leur incapacité à présenter leurs notes du bac ? Comment expliquer aux jeunes qu'une réussite doit être le fruit d'un labeur et non la résultante d'un conflit d'intérêts entre une administration en faillite et des professeurs en grève ? Pourquoi ôter à nos jeunes le plaisir de l'attente des résultats et de la réussite ? Nos attentes de Libanais doivent-elles seulement concerner, dans la logique actuelle, l'élection de Godot ou l'arrivée du sanguinaire Daech ? Aujourd'hui, l'effondrement de notre dernier pilier national, l'éducation, ne signifie-t-il pas le début d'un effondrement social irréversible ?

Gergès RIZKALLAH

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Foi en danger

À l'heure où au Moyen-Orient certains groupes extrémistes se livrent à des massacres pour régner, ce n'est pas pure coïncidence qu'une Bible vieille de 1 500 à 2 000 ans vient d'être trouvée en Turquie, dans le musée d'ethnographie d'Ankara. Cette découverte, faite en 2000, a été tenue secrète. Le livre contient l'Évangile de Barnabé, un disciple du Christ, qui démontre que Jésus n'a pas été crucifié et qu'il n'était pas le fils de Dieu, mais un prophète. Le livre qualifie en outre l'apôtre Paul d'« imposteur », affirme que Jésus est monté vivant au ciel et que Judas Iscariote a été crucifié à sa place. En tant que fidèles, nous ne pouvons que rejeter les conclusions de ces recherches. Mais il est grand temps que le Vatican et les Églises d'Orient bougent et reviennent à la table du dialogue pour concrétiser, réellement cette fois, l'union des Églises, séparées par le schisme de Photius et de Cérularius, se réunifient pour réviser le dogme qui les sépare, et surtout la procession du Saint-Esprit qui divise toujours les deux Églises, pour pouvoir sauver ce qui reste des chrétiens d'Orient qui risquent de disparaître comme entité. Le Liban pourrait jouer un rôle majeur grâce à sa mosaïque de dix-neuf confessions pour relancer le dialogue interchrétien d'abord puis islamo-chrétien si l'on veut sauver et renouer avec la foi spirituelle qui est en danger et qui menace les pays croyant en Dieu.

Antoine SABBAGHA

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Nid de vipères

Il paraît que les jihadistes de l'État islamique se sont emparés du principal barrage hydroélectrique de l'Irak, près de Mossoul, sur le Tigre. Ils pourraient le faire sauter s'ils étaient contraints de l'abandonner. Ils en seraient bien capables, eux qui rêvent de vivre comme au VIIe siècle. Quelle tragédie ce serait pour les Irakiens ! Si George W. Bush et Tony Blair avaient pu lire l'avenir en 2003, ils ne seraient sûrement pas intervenus en Irak. Dans quel nid de vipères ils sont tombés !

Sylvio Le BLANC
Montréal – Québec

Réalité sociale libanaise
Le 16 août 2014, une nouvelle date tragique pour notre Liban moderne, venait s'ajouter aux dates marquées par des dizaines d'assassinats politiques et attentats depuis au moins dix ans. Contrairement aux dates noires de la dernière décennie, aujourd'hui ce n'est pas un homme qui est assassiné. Plus grave : c'est tout notre système éducatif qui est discrédité...

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