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Liban

Il ont dit :

* Marwan Hamadé, député du Chouf (14 Mars) : « Il y a ceux qui veulent la République et ceux qui veulent un État à l'image du vote blanc qu'ils ont déposé dans l'urne, c'est-à-dire le vide. Ceux qui veulent la persistance du vide souhaitent monopoliser les armes, maintenir leur hégémonie sur l'État, se livrer à des aventures en Syrie et assassiner de nouvelles personnalités. Il est clair qu'ils ont déposé leurs bulletins blancs avant de se casser. Quant aux bulletins annulés, ils sont le fruit d'une haine dont nous ne voulons pas au Parlement. »

* Nouhad Machnouk, ministre de l'Intérieur et député de Beyrouth (bloc du Futur) : « Nous restons attachés à la candidature de Geagea. Nous avons été témoins aujourd'hui d'une expérience démocratique dont il ne faut pas sousestimer l'importance. (...) Que Dieu ait l'âme de Rachid Karamé. S'il était en vie aujourd'hui, il n'aurait pas tenu les mêmes propos que certains députés (...). »

* Nabil de Freige, ministre chargé du Développement administratif et député de Beyrouth (bloc du Futur), à al-Jadeed : « L'autre camp s'est retiré de la première séance parce qu'il a peur de l'élection d'une personne qui ne lui convienne pas. »

* Farid Makary, vice-président de la Chambre et député de Minié, avant la séance : « Nous sommes unis autour de la candidature d'un candidat du 14 Mars, aujourd'hui Samir Geagea, et cela jusqu'au bout. »

* Mohammad Kabbara, député de Tripoli (bloc du Futur), avant la séance : « Il existe une spécificité tripolitaine concernant Samir Geagea, que je respecterai. Je n'étais pas d'accord concernant l'amnistie et je n'accepterai pas son élection à la présidence. Il est accusé du meurtre de Rachid Karamé, jusqu'à preuve du contraire. »

* Ahmad Karamé, député de Tripoli, avant la séance : « Nous allons voter pour Henri Hélou. Samir Geagea est accusé du meurtre de Rachid Karamé. Nous aurions souhaité que Rachid Karamé puisse voter aujourd'hui. »

* Hadi Hobeiche, député du Akkar (bloc du Futur), avant la séance : « Je ne comprends pas ce qui a été dit au sujet d'une spécificité tripolitaine. Le Premier ministre Omar Karamé, frère du martyr Rachid Karamé, avait désigné Samir Geagea au sein de son cabinet. (...) Notre candidat, aujourd'hui comme demain, est Samir Geagea. »

* Samir el-Jisr, député de Tripoli (bloc du Futur), avant la séance : « Nous sommes attachés au point de vue du courant du Futur et à notre appartenance au 14 Mars. Nous tenons à l'unité du 14 Mars et du courant souverainiste. Ce que nous faisons est dans l'intérêt de Tripoli, parce que ce courant souverainiste a en tout temps défendu cette ville et s'est tenu aux côtés de ses habitants. »

* Assaad Hardane, député de la Békaa et chef du PSNS, avant la séance : « Il ne faut pas qu'un assassin devienne président. »

*Omar Karamé, ancien Premier ministre, après la séance : « Le bulletin portant le nom de Rachid Karamé est une victoire contre les 48 autres qui portaient le nom de l'assassin. »

* Tracy Chamoun, chef du Parti des démocrates libéraux (8 Mars), après la séance : « Ma candidature à la présidence de la République contre Geagea était symbolique. Il ne doit pas accéder à la présidence et nous avons réussi aujourd'hui. Le sang ne se transforme pas en eau. Notre candidat est Michel Aoun. »

* Dory Chamoun, député du Chouf et chef du Parti national libéral, après la séance, à la chaîne al-Jadeed : « Ceux qui ont mis les noms de Tarek et Dany Chamoun sur les bulletins de vote sont des ânes qui tentent d'exploiter le sang des martyrs. Je ne suis pas stupide à ce point (...). Ceux qui n'aiment pas Geagea ont tenté aujourd'hui de nuire à sa réputation. »

* Ziad Assouad, député de Jezzine (CPL), après la séance : « Je ne m'en suis pas tenu au vote blanc réclamé par le général Aoun aux députés du bloc. J'ai voté pour la martyre Jihane Tony Frangié. La candidature de Geagea n'est pas sérieuse et elle est indigne de la présidence de la République. »

* Élie Mahfoud, chef du courant du Changement (14 Mars), sur son compte Twitter : « Le 18 mai 2005, Aoun a affirmé que le tribunal qui avait jugé Geagea était soumis à l'influence syrienne. Ce que ses députés ont écrit aujourd'hui sur les bulletins de vote prouve que leur passe-temps idéal est d'ouvrir les sépultures. (...) Geagea a assumé la responsabilité de la tuerie d'Ehden, alors que celui qui a réellement tué Tony Frangié est devenu ministre durant des années. Sleimane Frangié a lui-même reconnu que c'était Élie Hobeika qui avait tué son père. »

* Fady Karam, député du Koura (FL), sur son compte Twitter, en réponse aux votes portant les noms de Rachid Karamé, Jihane Frangié ou Dany Chamoun : « Si nous devons leur rappeler les noms de ceux des nôtres qui ont été victimes de leur criminalité (au 8 Mars), tous les députés du 14 Mars ne suffiraient pas. (...) Le 8 Mars n'a pas de candidat en attendant le mot d'ordre de l'extérieur. Ce sont les services de renseignements d'Assad qui ont tué les leaders libanais. Leurs acolytes à Tripoli brandissent des calicots mensongers. Ils ne pourront pas créer de scission entre Tripoli et les FL. »

* Talal Arslane, député de Aley et chef du Parti démocratique libanais, après la séance : « J'ai voté blanc (...). La nomination par Walid Joumblatt de Henri Hélou constitue une position audacieuse et claire, en harmonie parfaite avec l'intérêt national et l'opération démocratique (...). Je suis en coordination totale avec Joumblatt (...). La mention de victimes de la guerre au nom desquels Geagea a été jugé exprime une souffrance du niveau de médiocrité qu'a atteint la politique au Liban. »

* Alain Aoun, député de Baabda (CPL), avant la séance : « Nous avons vu que le vote blanc était le plus approprié, mais cela sera différent lors des prochaines séances. (...) Michel Aoun est un candidat de consensus, uniquement. Les duels électoraux ne nous intéressent pas. »

* Simon Abiramia, député de Jbeil (CPL), après la séance, à al-Markaziya : « Le retrait du CPL de la séance vise à profiter du temps pour contacter les différentes parties libanaises, afin d'aboutir à un président consensuel. Le général Aoun ne sera pas un candidat de conflit et n'entrera pas dans une course. Il sera soit un président d'union pour le salut ou il ne sera pas. »

* Imad el-Hout, député de Beyrouth (Jamaa islamiya), avant la séance : « La candidature de Geagea a donné un nouveau goût à l'élection présidentielle. La Jamaa a pris sa décision : nous ne déposerons pas un bulletin blanc. »

* Sejaan Azzi, ministre du Travail (Kataëb) : « La candidature d'Amine Gemayel est plus que jamais d'actualité. »

* Élie Keyrouz, député de Bécharré (FL), après la séance : « La candidature de Geagea est sérieuse. Il ne s'agit pas d'une manœuvre tactique. Il a un programme clair qui vise à sauver la République et à en préserver l'indépendance, la souveraineté et la démocratie. »

* Marwan Hamadé, député du Chouf (14 Mars) : « Il y a ceux qui veulent la République et ceux qui veulent un État à l'image du vote blanc qu'ils ont déposé dans l'urne, c'est-à-dire le vide. Ceux qui veulent la persistance du vide souhaitent monopoliser les armes, maintenir leur hégémonie sur l'État, se livrer à des aventures en Syrie et assassiner de nouvelles personnalités. Il...

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