« Les Occidentaux doivent admettre la réalité de la situation en Syrie et le maintien du président Bachar el-Assad au pouvoir », a déclaré hier à l'agence Reuters cheikh Naïm Kassem, numéro deux du Hezbollah. « En Syrie, il y a une réalité objective que l'Occident devrait admettre au lieu de poursuivre ses rêves et ses faux espoirs », a-t-il indiqué, estimant que « les États-Unis et leurs alliés occidentaux n'ont aucune politique cohérente sur la Syrie depuis que de nombreux combattants jihadistes se sont alliés aux rebelles ». « Divisés, les représentants de l'opposition syrienne ont prouvé leur incapacité à présenter une alternative viable après quarante années de pouvoir de la dynastie Assad, a poursuivi cheikh Kassem. Le choix est donc clair : soit s'entendre avec Assad et parvenir à un résultat, soit faire durer la crise en sachant pourtant que le président syrien continuera à diriger le pays. »
Pour Naïm Kassem, la position américaine sur le dossier syrien est « confuse ». « D'un côté les Américains veulent la chute du régime Assad, et, de l'autre, ils n'ont aucun contrôle sur l'opposition représentée par l'État islamique en Irak et au Levant et le Front al-Nosra, deux groupes islamistes qui ne peuvent qu'inquiéter Washington, explique-t-il. C'est pourquoi les Américains, faute de mieux, ont choisi de laisser les choses suivre leur cours. Cette impasse et le manque d'initiatives internationales ou régionales pour trouver une solution politique ne peuvent que prolonger la crise actuelle », a-t-il déploré, affirmant « sans aucun doute » que « Bachar el-Assad remportera la prochaine élection présidentielle ». « Je suis convaincu qu'Assad va gagner car il a un soutien populaire, le soutien de tous les groupes en Syrie, des sunnites aux laïques qui ont de plus en plus peur des islamistes. Sur un autre plan, le Hezbollah a envoyé des hommes combattre aux côtés des soldats gouvernementaux en Syrie, et c'est toujours, actuellement, une présence nécessaire et fondamentale. Mais si les circonstances changent, nous pourrons revoir cet engagement », a-t-il affirmé.
Liban
Naïm Kassem : L’Occident doit admettre qu’Assad restera au pouvoir
OLJ / le 10 avril 2014 à 00h00
C"EST LE "DOIT ADMETTRE" QUI EST ILLOGIQUE... CAR LA BÉNÉDICTION A ÉTÉ DONNÉE AU CHIMIQUE PAR LES ABRUTIQUES... DEPUIS PLUS D'UN AN !
20 h 28, le 10 avril 2014