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Liban

Devant Gemayel, Salam souhaite le maintien des ministres Kataëb au gouvernement

Le président Gemayel a rencontré M. Salam en présence des anciens ministres Élie Marouni et Sélim Sayegh.

Deux jours après la réunion du bureau politique du parti Kataëb, qui avait débouché samedi sur un communiqué concis et clair remettant en question la participation de la formation et de ses trois ministres au sein du cabinet Salam en raison de la clause de la déclaration ministérielle relative au droit à la résistance et à la reconnaissance de l'État comme autorité de référence en la matière, l'ancien président de la République, Amine Gemayel, a été reçu hier au Sérail par le Premier ministre Tammam Salam, en présence des anciens ministres Sélim Sayegh et Élie Marouni.
L'occasion pour l'ancien chef d'État d'exposer à M. Salam les craintes du parti concernant la formule utilisée au sujet des armes de la résistance au sein de la déclaration. Le Premier ministre a rendu hommage, à l'issue de la réunion, aux positions du directoire Kataëb et à « ses réserves concernant ce qu'il considère comme confus ou obscur au sein de la déclaration ministérielle ».
« La déclaration ministérielle du cabinet d'intérêt national a souligné l'attachement à la souveraineté de l'État, son autorité et l'unité de sa décision, a déclaré le Premier ministre. Le cabinet a mis l'accent, dans sa déclaration, sur l'unité de l'État libanais et son autorité de référence exclusive dans tout ce qui concerne la politique générale, ainsi que la responsabilité de l'État et son rôle dans la réalisation de la souveraineté et de l'indépendance du pays, ainsi que de la sécurité de ses fils », a poursuivi Tammam Salam. « Le consensus sur la déclaration ministérielle était un exploit pour tous et a mis fin à une étape négative de tiraillements. Cela a pris beaucoup de temps et d'efforts, en faveur d'une formule acceptable où il n'y a ni vainqueur ni vaincu, et qui a ramené le climat de consensus, lequel se répercute positivement sur l'action du cabinet », a-t-il noté. « Les Libanais attendent qu'on leur résolve leurs problèmes et aspirent à une organisation de l'action de leurs institutions constitutionnelles au plus vite. C'est pourquoi il est urgent de regarder en avant pour obtenir la confiance à la Chambre des députés, afin de pouvoir initier une action gouvernementale fructueuse qui puisse faire face aux priorités urgentes (...) », a ajouté M. Salam.
« C'est de manière positive que nous percevons la décision du parti Kataëb de continuer à assumer ses responsabilités nationales à l'intérieur du Conseil des ministres. Nous souhaitons que ses ministres contribuent activement à l'action du gouvernement », a conclu Tammam Salam.
De son côté, Amine Gemayel a affirmé à l'issue de la rencontre : « (...) Tout le monde sait quelle est notre position concernant la déclaration et les protestations que nous avons exprimées. La discussion a été franche avec le Premier ministre Salam. J'aurais également une rencontre très prochainement avec le président Michel Sleiman. Nous souhaitons, à travers ces contacts, obtenir quelques éclaircissements positifs afin de rassurer l'opinion publique libanaise qui partage notre vision des choses et que l'intérêt national soit vraiment réalisé (...). »
Auparavant, Tammam Salam avait reçu au Sérail le député Samy Gemayel, qui n'a pas fait de déclaration à l'issue de la rencontre.
Signalons que le président des instances économiques, l'ancien ministre Adnane Kassar, avait contacté par téléphone le président Gemayel pour lui demander que les ministres du parti Kataëb ne démissionnent pas.

Deux jours après la réunion du bureau politique du parti Kataëb, qui avait débouché samedi sur un communiqué concis et clair remettant en question la participation de la formation et de ses trois ministres au sein du cabinet Salam en raison de la clause de la déclaration ministérielle relative au droit à la résistance et à la reconnaissance de l'État comme autorité de référence en...

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