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Défi au quotidien

90 ans ce n'est pas 100 ans mais c'est presque. 90 ans d'un miracle quotidien sans cesse renouvelé, sans cesse remodelé. Un défi relevé à chaque bouclage du journal, à chaque lever du jour. Une résistance opiniâtre confrontée à une réalité amère, celle d'un pays livré à tous les démons, de Starco vendredi dernier à Haret Hreik hier. Une longue histoire jalonnée d'évènements liberticides ou libérateurs, une aventure menée sans discontinuer pour faire parvenir l'information à son destinataire.

90 ans qui ont vu se succéder des vétérans aguerris et des bleus avides de savoir, des jeunes et des moins jeunes qui n'ont pas arrêté de se passer le relais, d'assurer une continuité qui est aussi celle de la liberté d'expression. Au fil des ans, au fil des décennies, L'Orient et Le Jour puis les deux journaux fusionnés ont puisé à la même source vitale, celle de la persévérance et de l'avenir. Un avenir qui se dessine désormais autant sur le papier que sur le Net.

90 ans mais toujours jeune : une jouvence préservée au contact de l'information, d'une actualité fébrile, un dynamisme régénéré à chaque drame, à chaque difficulté. Les tragédies, le journal en a vécues des dizaines tout au long de son existence. Des larmes et du sang, des journalistes martyrs sur l'autel de la vérité, d'autres enlevés, embastillés ou agressés : le tribut a été lourd mais la résilience a toujours été plus féroce, la parole plus libre, plus incisive.

90 ans et l'espoir au bout du chemin. Une saga passionnante et passionnée qui sera un jour racontée. Avec en toile de fond l'histoire du Liban avec ses joies et ses peines et un Cèdre symbole de pérennité...

90 ans ce n'est pas 100 ans mais c'est presque. 90 ans d'un miracle quotidien sans cesse renouvelé, sans cesse remodelé. Un défi relevé à chaque bouclage du journal, à chaque lever du jour. Une résistance opiniâtre confrontée à une réalité amère, celle d'un pays livré à tous les démons, de Starco vendredi dernier à Haret Hreik hier. Une longue histoire jalonnée...

commentaires (4)

Défi et miracle! Sont, en effet, des termes bien appropriés pour qualifier ce quotidien Qui, tel un vaisseau, a su fendre l' écume des critiques et les vagues contestataires pour arrimer à bon port l' information en toute transparence, et, cela, en dépit du danger des représailles qui plane toujours sur le quatrième pouvoir dans notre pays.

Molly Selwan

17 h 12, le 03 janvier 2014

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Commentaires (4)

  • Défi et miracle! Sont, en effet, des termes bien appropriés pour qualifier ce quotidien Qui, tel un vaisseau, a su fendre l' écume des critiques et les vagues contestataires pour arrimer à bon port l' information en toute transparence, et, cela, en dépit du danger des représailles qui plane toujours sur le quatrième pouvoir dans notre pays.

    Molly Selwan

    17 h 12, le 03 janvier 2014

  • Mes compliments pour la longévité du journal w 3a2bél miit siné. Ce dit, puisque l'argument est ici offert, je pense qu'avec l'age dans ce monde qui bouge très rapidement, il y a cette tendance naturelle à rester parfois figés dans des idées et une ligne éditiriale parfois.. révolues. il serait donc nécessaire de ne pas seulement dinamyser la base, quelques plumes et la graphique du journal, mais parfois de passer la main de la vielle garde à des nouvelles générations à meme de comprendre avec plus de réalisme les nouvelles données et variations locales, régionales et mondiales. Je ne peux ici ne pas adressé un salut tout particulier à la plume de madame Scarlett Haddad qui démontre un timide tendence dans la bonne direction.

    Ali Farhat

    14 h 42, le 03 janvier 2014

  • On va avoir à parler métaphysique, tout en parlant journalistique ! En ceci, on ne fait que suivre les élucubrations du Maître-censeur. Jusqu’ici, il forçait les Libanais à parler bääSSyrien, de devenir bääSSyriens. Maintenant ça change, il les transporte dans leur chère patrie et les force à reprendre leur qualité de Libanais(h) niais malgré eux. Si le bääSSyrien transforme les hommes en savons d’Alep, le Censeur libanais(h) transforme les Savons en idées. Le censeur se croit le Maître-despote distingué sûr camouflé ; l’éhhh libanais, lui, c'est le Sain libanais, simple professeur de déontologie journalistique à l'Université de l’OLJ. Le censeur, lui, incessamment dernier des censeurs, et qui ne représente que la décadence de cet historique Libre pays, avait attaché à sa non-personne une flopée de censeurs qui étaient, eux, les derniers des journalistes. Ces censeurs, en solde, représentent le triomphe sûr de la libânnerie. Ils sont maybe(h) prof. d’unif. ; mais du journalisme métaphysique. Or, la métaphysique se résume dans la méthode. Il faudra donc chercher à éclaircir leur "méthode", qui est aussi ténébreuse que l’ensemble de la libânnerie- bääSSyrienânnerie réunies. Et si les professeurs- censeurs ne sont pas content de ces observations, eh bien, ils n’auront qu’à se faire "cheïkhs, moines ou imâms" et essayer de donner alors eux-mêmes l'explication de leur méthode journalistico-métaphysique.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    03 h 15, le 03 janvier 2014

  • Longue vie à l'orient le jour grâce à vous journalistes résistants et toujours rajeunis Malgré toute la folie qui vous entoure!!!! Tenez bon et le Liban aussi!!! Que la nouvelle année 2014 soit illuminée par l'espoir. Espoir de voir tous les abrutis anéantis !!!!

    Zeina KHOURI/ Agence RARE

    02 h 55, le 03 janvier 2014

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