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Liban - Archéologie

Le dossier de l’hippodrome romain à Wadi Abou Jmil est clos

Le Conseil d'État a tranché en faveur des propriétaires du bien-fonds, qui devront quand même conserver les vestiges in situ.

Le Conseil d'État, présidé par Chucri Sader, a tranché. La parcelle de terrain sur laquelle subsistait une partie de l'antique hippodrome romain de Beyrouth, découvert à Wadi Abou Jmil, sera constructible, à charge pour les propriétaires du bien-fonds de démonter les vestiges restants de l'hippodrome et de les reconstruire in situ.
Le Conseil d'État a en effet statué en faveur de la société Beirut Trade, qui est désormais dans son plein droit de construire son projet immobilier sur la parcelle 1370 englobant l'hippodrome romain.

Dossier clos
Le dossier de l'hippodrome romain est donc désormais clos. L'Association pour la protection du patrimoine libanais (APPL), qui s'était portée partie civile en engageant une procédure auprès du Conseil d'État pour obtenir l'annulation de la décision n° 849 du 24 février 2012 rendue par le ministre de la Culture Gaby Layoun, a donc perdu le procès.
Le démantèlement de la spina de l'hippodrome dont les pierres seront numérotées, démontées puis réintégrées in situ au terme du projet prévu par le propiétaire du bien-fonds Nizam Ali Ahmad a été approuvé par le Conseil d'État.

La propriété privée, un droit inviolable
À L'Orient-Le Jour, le président Chucri Sader a déclaré : « Notre Constitution définit la propriété comme un droit inviolable et sacré. En cas de nécessité publique, en l'occurrence, ici, un patrimoine à conserver, il y a une procédure légale à suivre : l'expropriation moyennant une indemnité. Or, faute de budget, le ministère de la Culture n'est pas en mesure d'acquérir cette parcelle qui s'élève à des dizaines de millions de dollars, et donc on ne peut pas interdire ad vitam aeternam au propriétaire d'entreprendre la construction de sa parcelle. »

Le seul moyen
Chucri Sader ajoute d'autre part que la spina et les trois rangées de gradins, de 15 mètres chacune, occupent 1 000 m² sur les 40 000 de la superficie du terrain et que l'extension de l'hippodrome se trouve engloutie par les constructions qui ont poussé dans les environs.
Le président du Conseil d'État signale également que plusieurs réunions ont eu lieu avec les responsables de la Direction générale des antiquités et des experts « crédibles » qui lui ont assuré que le démantèlement des vestiges et leur réintégration dans le projet immobilier sont une opération qui obéit à des normes internationales. « C'est le seul moyen de préserver ce patrimoine et de le mettre en valeur », a-t-il dit.

Le Conseil d'État, présidé par Chucri Sader, a tranché. La parcelle de terrain sur laquelle subsistait une partie de l'antique hippodrome romain de Beyrouth, découvert à Wadi Abou Jmil, sera constructible, à charge pour les propriétaires du bien-fonds de démonter les vestiges restants de l'hippodrome et de les reconstruire in situ.Le Conseil d'État a en effet statué en faveur de la...

commentaires (2)

Hâmîhah Haramîhah !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

16 h 12, le 20 décembre 2013

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Commentaires (2)

  • Hâmîhah Haramîhah !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    16 h 12, le 20 décembre 2013

  • Encore et encore Bravo au Président Chucri Sader Bravo au Ministre Layoun qui a su conserver le restant de ces vestiges in situ. Un dernier Bravo a l'APPL et a sa présidente Pascale Ingea qui A donné la possibilité au Conseil d'Etat et a son président de confirmer Que le Ministère de la Culture et le ministre Gaby Layoun avait bien fait les choses.

    Chadarev

    08 h 13, le 20 décembre 2013

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