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Liban - Art-thérapie

La Spadea, destinée à former des thérapeutes pour enfants et adolescents, invite à découvrir la musicothérapie

Psychanalyste chevronnée, Yolande Gueutchérian, présidente de la Société de psychothérapie psychanalytique de l’enfant et de l’adolescent (Spadea), annonce une conférence, prévue demain, destinée à approfondir la formation du thérapeute et à sensibiliser tout autant le public sur le thème encore peu exploité de la musicothérapie.

La thérapie par le son et la musique a « un pouvoir pour traiter l’autisme », selon le site autismeenfance.blogspot.com, d’où est tirée la photo.

C’est dans le but de combler un manque, ou plutôt « une demande de terrain », selon l’expression de la psychanalyste Yolande Gueutchérian, que celle-ci a pris l’initiative de fonder en 2004 la Spadea (la Société de psychothérapie psychanalytique de l’enfant et de l’adolescent). Répondant à l’enjeu « obligatoire » d’enrichir les compétences des jeunes thérapeutes, à leur demande, dans le
domaine de la psychothérapie psychanalytique de l’enfant et de l’adolescent, la Spadea insiste, d’une part, sur « l’importance d’une formation continue après l’obtention du diplôme en psychologie, qui demeure insuffisant en soi pour exercer avec des enfants et des adolescents », et cible, d’autre part, « la formation personnelle du clinicien, ou la psychothérapie individuelle », comme le résume Yolande Gueutchérian.
Elle valorise en outre particulièrement « les supervisions », c’est-à-dire l’accompagnement et le soutien du thérapeute par des spécialistes plus expérimentés.

Estomper tout parasitage
« Après le départ du patient, le thérapeute note le déroulement de la séance, ce que lui-même a exprimé, ou ressenti, afin de discuter de la manière de traiter ce cas avec un psychanalyste plus chevronné, et dans le respect du secret professionnel », explique la fondatrice de la Spadea, qui compte aujourd’hui 13 membres, soutenus par leurs collègues de la Sepea (Société européenne pour la psychanalyse de l’enfant et de l’adolescent), tous membres de l’Association psychanalytique internationale (IPA).
L’importance des supervisions et de la formation que Yolande Gueutchérian tend à ériger en principe est d’écarter autant que possible tout élément d’ordre subjectif « susceptible d’affecter ou d’introduire des parasites dans le cours de la thérapie ».
Un enjeu corollaire à l’optimisation de la formation du thérapeute, celui de « la sensibilisation préventive et l’information des parents, mais aussi des professionnels de l’enfance – enseignants, éducateurs, médecins, orthophonistes, psychomotriciens ». Les conférences ouvertes au grand public sont le principal outil prévu à cette fin.

Prochain événement : la musicothérapie
C’est dans ce cadre que s’inscrit le prochain événement de deux jours organisé par la Spadea sur le thème de la musicothérapie, avec la psychanalyste Édith Lecourt (voir par ailleurs).
Cette invitée de renom donnera une conférence ouverte au grand public demain vendredi à 19h30 à la faculté des sciences humaines de l’USJ (amphithéâtre 305), sur le thème : « Freud et le sonore, structure psychique et structure musicale », qui sera suivie samedi d’un atelier d’initiation à la musicothérapie, adressé aux professionnels. Il s’agit à la fois d’informer le public intéressé, qui est d’ailleurs « de plus en plus sensible à la thérapie des enfants et des adolescents », de cette « ouverture nouvelle » qu’offre la musicothérapie.
« Cette conférence peut intéresser autant les musiciens que les personnes curieuses de nouvelles formes de thérapie, ou encore les professionnels qui continuent de défendre la position selon laquelle Freud n’a jamais évoqué le sonore », explique Yolande Gueutchérian.
L’atelier de samedi doit par ailleurs présenter cette forme de thérapie musicale « suivant le cadre et le modèle psychanalytique », dans l’espoir que les professionnels en fassent un jour la formation, conclut la psychanalyste.
C’est dans le but de combler un manque, ou plutôt « une demande de terrain », selon l’expression de la psychanalyste Yolande Gueutchérian, que celle-ci a pris l’initiative de fonder en 2004 la Spadea (la Société de psychothérapie psychanalytique de l’enfant et de l’adolescent). Répondant à l’enjeu « obligatoire » d’enrichir les compétences des jeunes thérapeutes, à...

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