Dimanche, au moins 16 personnes, en majorité des lycéens et des enseignants, ont été tuées dans un raid de l’aviation du régime syrien contre un établissement scolaire à Raqqa, ville rebelle du nord du pays, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme.
Pour Priyanka Motaparthy, chercheur sur les droits des enfants à HRW, ce raid aérien « a coûté la vie à de nombreux enfants et montré aux autres qu’ils risquaient leur vie en se rendant à l’école ». Selon HRW, dans cette attaque, l’armée a eu recours aux bombes à surpression thermobarique ou à effet de souffle. « La nature des blessures dues aux éclats et la chair brûlée visibles sur les victimes témoignent de l’utilisation de bombes à surpression thermobarique » qui « frappent de manière aveugle », dit l’ONG internationale. Pour HRW, l’attaque contre les écoles est « une violation du droit international », et leurs auteurs commettent des « crimes de guerre ».
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