L’imbattable François
La liste de leurs invités augmente chaque année – et ce n’est pas plus mal, bien au contraire. Ils étaient près de 400 personnes au déjeuner de Raymond et May Audi à Faqra. Avec cette fois le point d’orgue : la présence du chef de l’État Michel Sleiman qui a débarqué en hélicoptère à 13h30, souriant et décontracté, saluant tout le monde, notamment Mohammad et Mona Safadi, Ziyad et Linda Baroud, Nasser et Safa Saïdi, Solange Gemayel, Joe et Mona Issa el-Khoury, Andrée Tayar, Raymond et Mona Chammas, Michèle de Freige, Jean et Nayla de Freige, Antoine et Janine Maamari, Roby et Tania Arab, Wajdi et Dominique Diab, Youssef et Mona Lahoud, Fouad et Hoda Siniora, Ghassan et Mayssam Skaff, Joseph et Nahal Abou Charaf, Nadim Mounla, Fadi et Liliane Abboud, Jihad et Roula Azour, Jean Ogassabian, Atef Majdalani, l’ambassadeur du Liban à Washington Antoine Chédid, Mouna Sehnaoui, Pierre et Marlène Chidiac, Leila Meraabi, Issam Makarem, Claude Khoury, Jacques et Nicole Sarraf, Tony Salamé, Chakib Cortbaoui, Charles et Yolla Noujeim, Hala Zein, les ambassadeurs des USA, du Maroc et d’Espagne, etc. Et, à la fin du déjeuner, chacun a reçu un coffret de trois CD, des morceaux choisis et compilés by May Ogden Smith et mixés par DJ Mitri.
La First Lady Wafa’ Sleiman, arrivée dès 12h30 par voie terrestre, a assisté aux côtés du métropolite grec-orthodoxe de Moscou Nyphon Saïkali à la messe célébrée dans le jardin par le R.P. Khalil Rahmé pour bénir le lien qui unit depuis 31 ans Raymond à May. Et Joumana Medawar n’a pas caché sa joie de chanter à cette occasion, avant que tout le monde ne s’attable avec gourmandise pour goûter à la cuisine ciselée par Nicolas Audi et applaudir le délicieux François Abi Saab, attifé d’un chapeau et d’une élégante chemise chinoise, et qui a déroulé à la table du président un véritable one-man-show, entre histoires drôles et imitations poilantes de personnalités politiques. On n’a pas su qui étaient ses victimes, mais vu les éclats de rire qui ont fusé, l’intervention a été jugée ultraperformante. Épaté, Michel Sleiman s’est exclamé : « Imbattable ya François, je ne vous connaissais pas ce don d’imitateur, allez, continuez ! » Du coup, le héros d’un jour a proposé une soirée en bonne et due forme si le président le souhaitait et, soulevant son chapeau, il a annoncé que dès la retraite, il montera sur les planches. On ne sait pas toutefois si le président fera partie du « portefeuille vocal » du futur artiste, mais on sait que Nora Joumblatt lui a envoyé dire que le Festival de Beiteddine est preneur !
Ali Clooney
À 50 ans, Ali Jaber ajoute une nouvelle corde à son arc. Hugo Boss, la griffe allemande qui se vante de figurer sur l’album le plus vendu de tous les temps (Michael Jackson portait, tout le monde s’en souvient, un costume blanc virginal Boss sur la pochette de Thriller), l’a choisi pour incarner la marque à Dubaï. Parce que tout le monde dans l’émirat veut lui ressembler. Non seulement pour sa belle gueule, mais pour l’image de réussite qu’il véhicule : ancien correspondant de guerre pour le New York Times, le Time et l’agence allemande de presse, il a joué un premier rôle dans la création de la Future TV en 1992, avant d’être appelé aux Émirats arabes unis pour restructurer le réseau de télévisions d’État Dubai Media Incorporated (DMI) et d’occuper le poste de consultant média pour le bureau exécutif de cheikh Maktoum. Aujourd’hui doyen de la faculté de journalisme à l’Université américaine de Dubaï et directeur de MBC Group TV, première société de télévision satellite gratuite dans le monde arabe, avec un portefeuille de dix chaînes de télévision, deux radios et une société de production de documentaires, cet homme symbolise le succès et s’affiche dans tous les malls de l’émirat. Un seul petit hic : le fossé entre la réalité et la technique ! Il est tellement very canon Ali Jaber, mais ses photos ultraphotoshopées le rendent presque méconnaissable. Et c’est follement dommage !
La baraka de Rahim
Chez Ranaa Rahim, à l’avant-veille de la fin du ramadan, l’ambiance était résolument celle d’une cour de récréation. Dans la plus pure tradition pakistanaise, l’ambassadrice a donné en sa résidence de Ramlet el-Baïda un iftar pour une société exclusivement féminine, avec à la clé une nouvelle recette : sublimer les mains ou les chevilles de ses invitées au tatouage du henné, réputé apporter la baraka, et orner leurs poignets de bracelets colorés en provenance d’Islamabad. Le joyeux brouhaha de Regina Kantara, Celina Rahal, Raghida Zantout et d’autres roulait à en faire trembler l’édifice, pendant qu’Alice Eddé, Ludmilla Bitar et Noha Baz s’entretenaient de la prochaine wellness week (la semaine du 8 novembre prochain), devenue un vrai must à Edde Sands.
Le dîner qui s’est prolongé jusqu’aux premières heures du souhour a été ponctué d’une belle exposition d’étoles et robes traditionnelles made by l’artisanat in Pakistan, et dont les bénéfices de la vente ont été reversés au profit de l’association Les Petits Soleils. Well done !
Sunset à Deir el-Harf
Une cinquantaine d’invités, dont Nadine Daher, Papou et Nay Lahoud, Wafa Saab, Zouheir et Ghida Ezzeddine, Zeina Arslane Joumblatt, Mona Rasamny, Adel et May Hamiyeh, Hoda Kheireddine, Akram Saab, Walid et Salwa Choucair, Nabil et Randa Mezher, Ramzi et Yolla Zeidan, Férial Takieddine, l’ambassadeur du Nigeria, Fayçal et May el-Khalil, se sont retrouvés dès 19 heures à Deir el-Harf chez Fayçal et Feryal Halabi. L’occasion était exquise : voir le coucher du soleil tomber sur la vallée de Lamartine avant de partager un dîner préparé par Sofil Catering et de terminer la soirée en musique avec Osmat Masri au oud, Houssam Azzam au violon, et une dabké villageoise dansée en l’honneur de Nahi Halabi et la ravissante Maya Itani tout récemment mariés.
ditavonbliss@hotmail.com
commentaires (0)
Commenter