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Moyen Orient et Monde - Processus de paix au P-O

Une énième mission pour Kerry sans percée majeure...

Israël poursuit un grand projet de colonisation à Jérusalem-Est.

Le secrétaire d’État américain John Kerry revendique des « progrès » dans le processus de paix. Jacquelyn Martin/AFP

Le secrétaire d’État américain John Kerry a achevé hier une mission marathon au Proche-Orient en revendiquant des « progrès » dans le processus de paix mais sans percée majeure sur la relance des négociations suspendues depuis trois ans. « Je suis heureux de vous dire que nous avons fait un progrès réel pendant cette visite », a ainsi assuré M. Kerry, s’efforçant de faire bonne figure lors d’une conférence de presse à l’aéroport de Tel-Aviv après quatre jours de navettes entre Israéliens et Palestiniens pour tenter d’arracher une reprise des pourparlers. Il s’envolait pour Bruneï où il doit assister aujourd’hui à une réunion des ministres des Affaires étrangères de pays asiatiques.
« Je crois qu’avec un peu plus de travail, le début des négociations sur le statut final pourrait être à notre portée », a-t-il estimé à la fin de sa cinquième visite dans la région depuis son entrée en fonction en février. « Nous avons commencé avec de profondes divergences et nous les avons comblées considérablement », s’est félicité le chef de la diplomatie américaine, sans toutefois divulguer les détails de ses longues discussions avec les dirigeants israéliens et palestiniens. M. Kerry n’a pas précisé quand il reviendrait dans la région. « Nous n’allons pas rester coincés avec des échéances artificielles. Ce serait une grosse erreur », a-t-il dit.
Selon les Palestiniens, « il n’y a pas eu de percée ». « Il existe encore un fossé entre les positions palestiniennes et israéliennes », a ainsi estimé le négociateur en chef Saëb Erakat à l’issue d’une rencontre « positive » à Ramallah entre M. Kerry et le président Mahmoud Abbas, la troisième en 72 heures.

 

(Lire aussi: L’appareil du Likoud se radicalise face à Netanyahu)

Dix-neuf heures...
Le secrétaire d’État américain s’était auparavant entretenu jusqu’à quatre heures du matin avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dans un grand hôtel de Jérusalem-Ouest. Il aura passé au total la bagatelle de treize heures à discuter avec M. Netanyahu, et six heures avec M. Abbas depuis son arrivée jeudi dernier, soit dix-neuf heures de palabres. Rien de substantiel n’a filtré mais à l’ouverture du Conseil des ministres, M. Netanyahu a de nouveau insisté sur la nécessité d’assurer la sécurité d’Israël en cas d’accord de paix avec les Palestiniens, qui de toute façon sera soumis à un référendum populaire. « M. Kerry a la volonté de faire tout le travail nécessaire pour faire avancer ce processus de façon significative », a souligné samedi soir un responsable américain sous le couvert de l’anonymat. Mais selon la radio militaire israélienne, le secrétaire d’État n’est pas parvenu à obtenir le moindre engagement des deux camps à revenir à la table des négociations.
Les Palestiniens partageaient le même pessimisme. Selon un haut responsable du Fateh, le parti de M. Abbas, « M. Netanyahu et son gouvernement ne sont pas sérieux quant à l’établissement d’un État palestinien dans les frontières de 1967. Sans même considérer la question des prisonniers, Israël n’a fourni aucune réponse claire ».
Par ailleurs, selon des médias israéliens, la municipalité israélienne de Jérusalem devrait donner aujourd’hui son feu vert à la nouvelle étape d’un projet de construction de 930 logements à Jérusalem-Est occupée et annexée. M. Erakat a aussitôt estimé qu’il s’agissait de « la réponse du Premier ministre Benjamin Netanyahu à tout ce que dit Kerry, à ses idées et à tous ses efforts. M. Netanyahu seul est responsable de cette tentative de sabotage de la mission de Kerry et de la destruction de la solution à deux États (palestinien et israélien) qui a le soutien de la communauté internationale ».
Palestiniens et Israéliens ne se sont pas rencontrés officiellement pour négocier depuis septembre 2010, quand ces pourparlers avaient très rapidement achoppé sur le contentieux de la colonisation.
(Source : AFP)

 

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Le secrétaire d’État américain John Kerry a achevé hier une mission marathon au Proche-Orient en revendiquant des « progrès » dans le processus de paix mais sans percée majeure sur la relance des négociations suspendues depuis trois ans. « Je suis heureux de vous dire que nous avons fait un progrès réel pendant cette visite », a ainsi assuré M. Kerry, s’efforçant de faire...

commentaires (1)

kerrydiot vient superviser les constructions, les palestiniens n'ont rien à gagner avec un kerrygolo comme lui.

Jaber Kamel

11 h 45, le 01 juillet 2013

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Commentaires (1)

  • kerrydiot vient superviser les constructions, les palestiniens n'ont rien à gagner avec un kerrygolo comme lui.

    Jaber Kamel

    11 h 45, le 01 juillet 2013

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