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Liban

Un ballet diplomatique impressionnant durant le week-end

M. Sleiman discutant des sujets d’actualité avec le ministre autrichien des Affaires étrangères.

À un moment où le Liban fait face aux défis de la formation d’un nouveau gouvernement et des conséquences de la crise syrienne sur la situation sécuritaire interne, de nombreuses personnalités étrangères ont effectué durant le week-end le déplacement à Beyrouth pour s’entretenir avec les responsables des divers sujets d’actualité.
Ainsi, le ministre italien de la Coopération, Andrea Riccardi, le ministre autrichien des Affaires étrangères, Michael Spindelegger, le ministre saoudien de la Justice, Mohammad el-Charif, et le président du Parlement koweïtien, cheikh Moubarak el-Khreinij, ont tous été reçus par des responsables avant de repartir vers leurs pays respectifs (outre le ministre saoudien qui est arrivé samedi).
Reçu par le président du Parlement Nabih Berry, cheikh Khreinij a espéré que « les circonstances délicates par lesquelles passe le Liban ne dureront pas et qu’un gouvernement sera formé bientôt par le Premier ministre désigné ». Il a justement eu un entretien avec ce dernier. « Je l’ai félicité pour cette grande confiance que lui ont accordée les députés, a-t-il déclaré à l’issue de la rencontre. J’espère qu’il pourra former un gouvernement dans l’intérêt du Liban, parce que la stabilité de ce pays importe à tous les pays arabes, dont le Koweït. »
Le ministre autrichien a lui aussi été reçu par MM. Berry et Salam, ainsi que par le président de la République Michel Sleiman et le Premier ministre démissionnaire Nagib Mikati. À l’issue de la réunion avec le Premier ministre désigné, M. Spindelegger a déclaré : « C’était une occasion de discuter de l’avenir du Liban. M. Salam m’a précisé qu’il formerait son gouvernement bientôt, et que ce gouvernement serait composé de personnes qui ne sont pas trop impliquées dans la politique. » Et d’ajouter : « En Autriche, ce qui nous importe est de voir le Liban relever les défis actuels dans la région, notamment la crise syrienne et l’afflux d’un grand nombre de réfugiés. »
M. Salam a également reçu l’ambassadeur de France Patrice Paoli, qui a réaffirmé ce que le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, avait déjà exprimé lors d’un entretien téléphonique, à savoir « l’appui de la France au Liban ». « Pour ce qui est de la formation du gouvernement, il s’agit d’une affaire purement libanaise », a-t-il poursuivi. Il a cependant espéré que le Premier ministre désigné pourra former un cabinet et organiser les élections législatives, afin que les Libanais puissent choisir leurs représentants comme ils l’entendent.
Quant au ministre italien de la Coopération, il a été reçu, durant sa visite de trois jours, par plusieurs responsables, notamment le président de la République. Avec M. Sleiman, M. Riccardi a discuté de la situation dans la région et particulièrement de la crise syrienne, de l’appui italien à la déclaration de Baabda et de l’accueil libanais réservé aux réfugiés syriens. « Nous œuvrons, avec l’Union européenne et la communauté internationale, à aider le Liban à porter ce fardeau et organiser un congrès international sur le sujet », a-t-il dit.
À un moment où le Liban fait face aux défis de la formation d’un nouveau gouvernement et des conséquences de la crise syrienne sur la situation sécuritaire interne, de nombreuses personnalités étrangères ont effectué durant le week-end le déplacement à Beyrouth pour s’entretenir avec les responsables des divers sujets d’actualité. Ainsi, le ministre italien de la Coopération,...

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