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Liban

Réfugiés : Bassil réitère son refus de l’établissement de camps

Le ministre Bassil recevant Mme Kelly au ministère. Photo Dalati et Nohra

Le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Gebran Bassil, a réitéré hier son « refus de l’établissement de camps pour loger les réfugiés syriens, pour des raisons très diverses ». Le ministre s’est exprimé ainsi à l’issue d’une rencontre avec Nanette Kelly, représentante du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), en son bureau.
Il a ajouté : « Nous sommes désolés que la partie qui est le plus concernée par l’aspect humanitaire de la question soit de cet avis. Nous entendons actuellement de grands responsables de l’État et des ministres préparer le terrain et clamer que l’établissement de camps est inévitable. Or nous ne pouvons ignorer l’aspect politique de cette question. »
Selon lui, « si certains ont pris la décision de ne pas rester neutres et d’importer la crise vers l’intérieur, nous restons résolument hostiles à cela ». Et de poursuivre : « Tant que nous n’avons pas un État qui peut, par ses appareils, contrôler la situation, cela signifie qu’il restera des réfugiés hors des camps, et l’intérieur des camps se transformera en centres d’armement et en refuge pour les personnes recherchées et pour la concentration de cas qui n’ont rien à voir avec l’humanitaire. »
« J’appelle tous les responsables à bien réfléchir avant de créer un nouveau fait accompli à travers lequel ils cherchent à satisfaire des intérêts politiques qui sont très loin du besoin humanitaire », a conclu M. Bassil.
Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères Adnane Mansour a discuté de la situation des réfugiés palestiniens de Syrie avec une délégation du Front démocratique de libération de la Palestine (FDLP), présidée par Ali Fayçal. Ce dernier a déclaré, à l’issue de l’entretien, avoir expliqué au ministre que la question des réfugiés palestiniens de Syrie est purement humanitaire, et qu’elle doit être traitée sous cet angle, loin de toute politisation. Il a appelé les institutions officielles libanaises tout comme les organisations internationales à mettre au point un plan futur pour porter secours à ces réfugiés.
Enfin, la coordinatrice du bureau de l’UNHCR à Tripoli a rencontré hier des représentants des réfugiés syriens au siège de la municipalité de Zghorta. La coordinatrice a insisté sur la nécessité d’inscrire tous les noms des réfugiés auprès de l’UNHCR afin qu’ils profitent des services sociaux, pédagogiques et sanitaires. À savoir que l’agence onusienne a prévu une somme mensuelle par individu de 32 dollars, avec une couverture de 85 % des soins de santé et de 100 % des dépenses scolaires. La responsable onusienne a précisé que les noms restaient secrets, et que les aides étaient distribuées sans aucune distinction.
À une requête des réfugiés sur l’ouverture de bureaux hors des mohafazats afin de leur épargner la difficulté des transports, la coordinatrice a précisé que l’agence onusienne n’avait pas planifié de le faire, ajoutant que ses moyens se trouvaient de plus en plus limités vu l’augmentation importante du nombre des réfugiés au Liban, et qu’elle comptait beaucoup sur les aides qui doivent provenir de la conférence des pays donateurs qui s’est tenue récemment au Koweït.
Le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Gebran Bassil, a réitéré hier son « refus de l’établissement de camps pour loger les réfugiés syriens, pour des raisons très diverses ». Le ministre s’est exprimé ainsi à l’issue d’une rencontre avec Nanette Kelly, représentante du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), en son bureau.Il a ajouté :...

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