Le secrétaire général de la branche libanaise du parti, l’ancien ministre Fayez
Chokr, qui a été reçu hier par le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan, a menacé hier MM. Sakr et Hariri sans les nommer. « Nous avons évoqué les derniers développements politiques, régionaux et internationaux. Tout le monde sait que la situation est dangereuse au Liban, notamment à la lumière de ce que nous entendons dans les médias comme déclarations de leaders autoproclamés en exil et qui pensent être le salut du Liban (...) », a-t-il indiqué. « Je pèse mes mots, qui n’engagent pas la responsabilité de cette instance d’où je m’exprime : si la situation reste telle quelle, que chaque partie assume la responsabilité de ses complots ourdis, que ce soit de son exil ou de l’intérieur. Un homme prévenu en vaut deux », a-t-il lancé.
L’ancien député Oussama Saad a lui aussi lancé une attaque frontale contre le courant du Futur, l’accusant de « contribuer à détruire un État-frère et à verser le sang des Syriens ». Et M. Saad de comparer le pari du courant du Futur sur la révolution syrienne « au pari du Front libanais sur Israël en 1982 »... « N’ont-ils pas tiré les leçons du passé ? » s’est-il demandé.
Dans les rangs de l’opposition, les députés Ahmad Fatfat, Hadi Hobeiche et Ammar Houry ont défendu Okab Sakr, en posant le principe de l’égalité de tous devant la loi. « Pourquoi Okab Sakr doit-il être déféré devant les tribunaux tandis que le Hezbollah vante ses aventures en Syrie? » ont-ils dit en substance, estimant que si M. Sakr est poursuivi, les responsables du Hezbollah doivent l’être aussi.
Quant au député Dory Chamoun, il a estimé que « la justice n’osera jamais ouvrir ce dossier, parce que l’autre camp aussi risque de voir ses propres dossiers, bien plus dangereux, sur le tapis ».
commentaires (3)
Cet homme, puisqu'il l'a reconnu, est responsable lui, son patron et bien d'autres de bien de malheurs en ce qui se passe en Syrie actuellement puisqu'ils organisent et arment une nébuleuse de factions contre une autre, en l'occurrence le pouvoir en place représenté majoritairement par l'ex parti unique: le Baas...mais c'est le problème des Syriens et je rappelle que cela existe même Chine et c'est le problème des chinois ou peut-être leur atout! En plus dans un pays voisin au notre qui n'est donc pas le leur... ça aurait été déjà très grave s'ils le faisaient chez nous-mêmes. Je souhaiterais entendre qque chose à ce niveau de la part des défenseurs et alliés partisans de Libnén w baess!
Ali Farhat
17 h 15, le 06 décembre 2012